DES ROBOTS EXTRATERRESTRES KIDNAPPEURS, UN BRIN DE SATANISME ET PAS MAL D'EUGÉNISME


L'UNIVERS SELON KERNER

 

La mélopée des Gris, "The Song of the Greys" est un cas à part dans le cadre de l'abondante littérature qui a été rédigée sur les extraterrestres, plus particulièrement sur les Gris. Tout simplement parce que chacune des observations, des déductions ou des spéculations que Kerner a effectuées sur les Short Greys se double d'une explication scientifique que l'intéressé va chercher dans les toutes dernières avancées technologiques et percées scientifiques. Le plus surprenant est qu'il arrive aux mêmes conclusions que des gens comme Corso, Saunder, Greer, Jacobs ou Mack en empruntant d'autres chemins. Mais surtout, il va plus loin, tellement plus loin sans jamais tomber ni dans la science-fiction, ni dans le fantasme gratuit.

 

La conception que Kerner et ses collaborateurs ont du monde est totalement effrayante et déroutante. Il nous a dépeint un monde inéluctablement chaotique, non-évolutif et fragmenté. Les machines, la robotique, la cybernétique, les nanotechnologies sont les vrais Satans de ce 21ème siècle - ils l'ont toujours été de toute éternité -, l'incarnation d'un mal absolu, un mal dépassionné, froid, calculateur, rationnel, sans émotions, justement au-delà du bien et du mal parce qu'ignorant ce que sont les sentiments. C'est ce " Satan cybernétique " qui nous aurait légué notre penchant pour les solutions technologiques et pour un eugénisme froid et tueur. Dans cet univers physique -le nôtre- en partie façonné par des entités extraterrestres qui ne seraient que des pures machines, l'homme n'est qu'une marionnette extrêmement précieuse car il est au bout d'un schéma " dévolutif " dans lequel les primates, les singes seraient nos descendants et non l'inverse. L'homme, dont le corps, le patrimoine génétique et l'histoire ont été en partie ingéniérés par ces Short Greys incarne pour ceux-ci une sorte de Saint Graal, une pierre philosophale qui ne transmute pas le plomb en or mais bien la machine en un être doué d'une âme, le mécanique en un être spirituel. En d'autres termes, les Gris veulent capturer notre part d'éternité car il leur manque une chose: une âme qui les relie à leur Créateur. Un scénario hybride entre Matrix et Terminator 3, l'avènement des machines. Nous avons donc réussi à entrer en contact avec Nigel Kerner et ses collaborateurs -ils nous ont accordé un long entretien plein de surprises mais également assez dense et complexe- et nous nous sommes dit qu'il ne serait pas si mal de vous livrer une sorte de mode d'emploi, de posologie didactique qui serait un résumé grossier du livre avant de vous laisser entrer dans l'interview. Voici donc quelques explications sur l'univers selon Kerner.

 

 

Trois postulats de départ

 

Une première chose fondamentale à se mettre dans la tête: Kerner se fonde sur trois postulats fondamentaux qu'il convient d'accepter comme des réalités plausibles et raisonnables si l'on veut y comprendre quelque chose. Libre à vous ensuite de rejeter l'un des ces trois préalables, les deux ou les trois.

 

Tout d'abord, l'homme est une entité éternelle, il possède une âme qui le relie à un monde moins dense, plus spirituel, bref à Dieu, une forme de divinité, de Toute Puissance Supérieure ou quoi que ce soit de ce genre que vous pourriez concevoir.

 

Ensuite, il est raisonnable d'admettre que les extraterrestres existent, que notre ancienne conception selon laquelle ils sont prisonniers de leur dimension à cause du seuil infranchissable de la vitesse de la lumière est obsolète et qu'ils nous ont visités de tout temps. A partir de là, il suffit d'analyser la quantité incroyable de données que les témoignages des abductés nous ont livrées pour comprendre ce qu'ils nous veulent et qui ils sont.

 

Troisième et dernier postulat: nous vivons dans un monde physique qui obéit très logiquement à la seconde loi de la thermodynamique, à savoir l'entropie. Par conséquent, notre réalité physique subit cette loi de plein fouet et se trouve soumise à un état de chaos croissant, de feed-back décroissants, de destructions et de décadences de plus en plus prononcées donc nous serions en constante dévolution et non en constante évolution comme les tenants de la théorie de Darwin le préconisent. La dévolution doit se comprendre comme une régression, un alourdissement dans les phases évolutives adaptatives de la nature. La dévolution serait une sorte de décadence évolutive. Il s'agit d'un nouveau regard sur l'histoire de l'humanité et des espèces biologiques qui a, entre autre chose, pour conséquence le fait que ce sont les primates qui descendraient de l'homme et non l'inverse. Nous verrons cela plus loin. Et nous verrons que cela peut s'illustrer par certaines observations faites "sur le terrain" et qui rendent, selon Kerner, la théorie évolutionniste caduque. Une fois ces trois postulats bien intégrés dans vos têtes, le reste de la thèse de Kerner devient cruellement limpide.

Mais jetons d'abord un œil sur la genèse de l'univers, rien de moins !

 

 

La genèse selon Kerner

 

Pourquoi ou plutôt comment l'univers tel que nous le connaissons existe t'il sous cette forme, c'est à dire sous la forme d'atomes, de points de matières séparés et plus ou moins denses selon les diverses forces (gravité, électromagnétisme, masse etc...) qui s'y impriment? Accrochez-vous, cela va être un peu atypique mais au bout du compte, logique et transparent. Kerner insiste tout particulièrement sur le fait que les systèmes physiques obéissent à une loi fondamentale (au même titre que la gravité universelle etc.), celle la 2ième loi de la thermodynamique, c'est à dire de l'entropie (la loi des retours diminués ou encore la loi de la "mort" de l'énergie de l'univers). En termes plus simples, toute chose, avec le temps, est soumise à des états de chaos, de hasard, d'incertitude de plus en plus prononcés. Un univers du " provisoire ", de l'éphémère où la conscience est altérée, partielle, fragmentée car le monde l'est également. Dans le vivant, nous pourrions dire que cette loi a pour effet que tout organisme vivant naît pour vieillir, pour se voir soumis à un autre phénomène, le phénomène de la mort cellulaire. Comme si au sein de chaque cellule du Vivant, il y avait une sorte de code interne pour lui indiquer qu'elle était arrivée à bout de course.

 

On peut facilement imaginer que le phénomène contraire à cet état des choses serait un univers éternel, uni et non séparé en de multitude de points. Un univers de conscience totale du tout, d'équilibre absolu, ultime, en quelque sorte ce qui se rapproche le mieux de l'idée que l'on se fait de la Divinité. De plus en plus de physiciens (comme Paul Davies, Russel Stannard, Peat etc...) en appellent à Dieu ou à la Divinité "en tant que centre de l'équilibre ultime" pour représenter cet état "inimaginable", hors de notre conception des choses. Sans pour autant y ajouter les qualités "humaines" que nous y mettons comme l'amour, la compassion, l'empathie et l'unité. Le Dieu des physiciens est froid, équilibré, rationnel et parfait. Ne mélangeons pas les registres !

 

Maintenant, si l'on se demande d'où provient notre univers actuel, on peut se dire que cet univers en constante expansion, dégradation, démantèlement n'a pas vraiment surgi du néant mais bien d'un point, d'un état préalable via une sorte de Big Bang. Cela veut donc dire que notre univers provient d'un autre univers et donc qu'un autre univers existerait à côté du nôtre. Revenons un instant au phénomène de la mort cellulaire mis en évidence par le Dr Andrew Wyllie. Selon sa "découverte", toute cellule du vivant est programmée pour mourir, en d'autres termes, Kerner nous affirme que "le paradigme existentiel de base de tout être vivant est de mourir". Toute cellule a une fonction, un rôle et une fois celui-ci rempli, un mécanisme dans la cellule s'enclenche et la cellule meurt. Les implications de ce constat sont édifiantes! Car cela nous montre que la vie n'est pas une chose évidente, qu'elle "n'évolue" pas vers un mieux naturellement mais fait quelque part, le contraire, c'est à dire qu'elle se dirige petit à petit vers une extinction. Que la vie doit donc lutter pour exister ! On voit donc que la loi de l'entropie plonge ses racines dans l'intimité de la vie, à savoir la cellule. Revenons alors à ce fameux univers qui serait le contraire du nôtre. C'est un univers qui ne serait donc pas soumis à cette loi de l'entropie. Un univers parfait où tout est contenu en un seul point, un univers où résident tous les commencements et toutes les fins de chaque chose, où toutes les potentialités sont contenues mais également la contradiction de cet état, c'est à dire le Rien, la Vacuité complète. Tout cela rassemblé en un seul point, un point infini. Dieu, la Déité serait donc l'unité de toutes les unités, ce serait l'état d'être de l'univers divin que Kerner identifie en anglais sous le nom de Godverse (contraction de God et Universe) ou encore Divinivers (contraction de divin et univers). Difficile à imaginer mais pour Kerner, si la logique a un sens, cet univers d'où Tout provient doit exister. C'est donc là que toutes les potentialités résident mais ne se sont pas encore manifestées. Lorsqu'elles se manifestent, elles s'approchent alors de la limite de notre univers. Et lorsqu'elles existent, plus exactement lorsque la chose créée existe, alors elle commence à exister au sein de notre univers et obéit fatalement à ses lois. Mais petit à petit en passant par des phases intermédiaires.

 

 

Pourquoi Dieu ?

 

Allons donc une étape plus loin. Pourquoi Dieu a t'il besoin de se manifester? Kerner répond simplement par cette assertion: pour se contempler, pour ce percevoir à partir d'un point éloigné, à partir d'un autre point de vue. Donc, la Déité va en quelque sorte s'exprimer, se projeter dans l'univers des parties, l'univers entropique des points séparés, dans l'univers des atomes, c'est à dire notre univers pour se contempler du point de vue de l'univers des parties et non pas du point de vue de l'univers du Grand Tout. C'est comme cela. Ne demandez pas pourquoi ! C'est comme demander pourquoi une ligne droite est droite, pourquoi j'existe etc. A partir de cette constatation, on peut alors se dire que toute vie consciente qui a été créée est en quelque sorte une partie de la Divinité, une expression individuelle de la Divinité chargée de LA percevoir,... dont la mission serait de reprendre contact avec sa Source. Mais comme ce nouvel être se trouve soumis à la loi de l'entropie, cette mission devient de plus en plus difficile avec le temps parce que l'être créé a tendance avec le temps à se "dégrader", à se décomposer, à s'éloigner de son créateur, de sa source. Bien sûr, ce modèle de fonctionnement de l'univers est décrit ici sous la forme d'un résumé avec de nombreux raccourcis car Kerner expose son propos avec bien plus de détails, de précisions, d'explications et de liens avec des faits scientifiques. Ainsi, il montre dans son livre, s'aidant de la géométrie, de la physique et de physique quantique comment les dimensions d'un univers voient le jour (" hauteur ", " longueur ", coordonnés spatiales, spatio-temporelles, masses, longueur d'ondes etc. ), sous quelle forme l'univers se déploie dans la matière lorsqu'il éclot et ce que cela signifie (l'univers comme une matrice, une forme de Möbius). Tel n'est pas notre propos. Nous aurions aussi besoin d'un livre pour cela.

 

 

Dieu dans tous ses états

 

Autre constatation d'importance sur la nature de notre univers: celui-ci lorsqu'il se " densifie " passe d'un état chimique à un autre: d'un état où l'hydrogène est le composé principal à un état ou l'hydrogène, toujours présent, se voit "ajouter" un autre élément fondamental à la vie, l'oxygène (qui n'est finalement que des électrons et de la " masse " supplémentaire au noyau) puis encore un autre comme le carbone. Mettez de l'hydrogène et de l'oxygène ensemble et vous avez de l'eau. Ajoutez-y le carbone et vous obtenez les éléments fondamentaux de la vie. De la vie qui passe donc d'un état plus " éthéré ", léger (basé sur l'hydrogène) à un état plus dense de matière (basé sur l'eau et le carbone). Bien entendu, c'est Une Expression de l'univers et vous pouvez en imaginer d'autres -sans doute une infinité- dans lesquelles d'autres composants comme l'azote, le souffre ou des métaux joueraient un rôle fondamental. Une fois de plus, tout est possible.

 

Chacune de ces manifestations, de ces expressions en un état matériel spécifique est donc un état de Dieu, une expression particulière en un divinivers particulier qui s'exprime alors dans un monde atomique, un monde de matière. Nous aurions donc en premier lieu "Dieu" qui unit en lui toutes les potentialités de toute chose. Ensuite, nous aurions la Divinité mise en lumière qui serait un deuxième niveau, celui ou Dieu commence à se manifester en une expression particulière. Cette divinité s'exprime dans la continuité et donne naissance à ce que l'on pourrait également appeler l'Etre Premier ou l'être inaugural, estime encore Kerner. L'âme serait alors le pont, le lien entre Dieu et la divinité qui s'exprime pour générer sa créature. Bref le lien entre le créateur et la créature. La Divinité n'est donc pas encore soumise aux lois de l'atome qui régissent un monde qui ne peut, lui, s'exprimer que par la manifestation de points séparés. Le premier substrat de la Divinité, issu donc d'un état spirituel particulier est l'Etre Premier. Il s'exprime en un état plus proche de notre monde, plus proche du monde des atomes. L'être inaugural, l'être premier n'est pas encore tout à fait soumis aux lois de notre monde. Il se trouve dans une instance limite, dans une zone frontière, une sorte de jardin d'Eden où les choses se sont déjà exprimées mais ne sont pas encore totalement soumises à l'entropie. Kerner a imaginé ce Jardin d'Eden qui accueillerait les Etres Premiers comme une sorte de cage de Faraday, isolée donc des forces gravitationnelles et entropiques. Kerner imagine alors que Dieu, ce Grand Tout qui Connaît Tout, qui a conscience de tout, qui est à la fois Tout et Rien s'exprime par étapes. Il y aurait en quelque sorte des "couches" intermédiaires avant l'expression dans la matière. Sans doute pour que Dieu en tant que centre et moteur de l'expression de toute chose soit "protégé" des effets de l'entropie par des sortes de mécanismes de sûreté.

 

 

La différence entre les Hommes et les Short Grey

 

Et l'homme dans tout cela ? Et nous? Et bien, nous serions les descendant incarnés dans la matière de cet Etre Premier, de cet Etre Original, de cet Adam qui provient du Jardin D'Eden et qui a mal tourné. C'est ce que racontent la Bible et la plupart des textes sacrés et révélés des religions monothéistes. Mal tourné parce que soumis aux aléas de la matière, à la dégénérescence d'un univers entropique. Par conséquent et très logiquement, nous aurions du depuis longtemps nous être dégradés en des primates, en des singes de moins en moins évolués (ces singes seraient donc nos descendants et non nos ancêtres, insiste Kerner). Que s'est-il passé ?

 

Kerner explique le fait que nous nous sommes stabilisés, que nous n'avons pas tous dégénéré vers les primates ou encore notre dégénérescence dans un mécanisme d'évolution -ce qu'il désigne sous le terme de DEVOLUTION-, par une intervention extérieure, artificielle. Les lois de l'évolution de Darwin ne tiennent pas la route, souligne t'il avec insistance. Il explique dans le détail le fait qu'il est statistiquement pratiquement impossible que la vie ait pu émerger de la soupe originelle, et même que la soupe originelle ait pu émerger tout simplement à partir des "briques" primaires de la vie car ces composés chimiques primaires auraient pu se mélanger, se combiner autrement sans jamais arriver au résultat que nous connaissons. Il y a tant et tant de possibilités. Quant à l'émergence même de l'homme à partir du primate et du primate à partir d'animaux plus primitifs, nous aurions dû trouver dans la nature (à l'état de fossile ou à l'état vivant) des milliers d'espèces intermédiaires, tous ces essais fabriqués au hasard par la nature avant que le bon "essai" ne voie le jour et donne naissance au bon primate qui donnera naissance à l'homme. Bref, Kerner montre que les lois classiques Darwinienne, même modernisée par les dernières tendances et découvertes scientifiques sont tout à fait inaptes à expliquer le monde. L'intervention extérieure, artificielle est la seule explication logique, souligne Kerner. La panspermie est un bon scénario (arrivée de la vie sur la terre via des météorites par ex). Mais c'est là qu'entrent en scène les extraterrestres et plus particulièrement les Gris. Mais pourquoi les Gris et pas les jaunes, les verts et Trolls ou autres extraterrestres. Parce qu'ils sont les entités qui ont pratiquement toujours été observées dans les affaires d'enlèvements. Parce que ces entités sont décrites comme étant néfastes, hostiles, froides et sans émotions. Des sortes de machines. Voire même des robots comme l'affirme le Colonel Corso (voir texte Karmapolis sur Les Gris). Ces mêmes victimes d'abductions racontent toutes que ces Gris procèdent presque toujours de la même manière à des sortes d'opérations médicales qui se focalisent autour de notre mode de reproduction. Les Gris auraient même avoué à des abductés qu'ils se livraient à un programme d'hybridation. Ils sont donc les suspects numéro un dans la grande affaire de manipulation dont nous serions les victimes.

 

Il convient donc de se demander d'abord ce qu'ils sont. Pour Kerner, ces Gris ne sont pas des entités dotées d'une âme éternelle. Ce sont des robots, des robots organiques ultra sophistiqués mais ils restent des machines. Ces Short Greys ont été conçus pour le voyage spatial mais aussi pour une autre tâche: maintenir en bonne santé une race extraterrestre en pleine dégénérescence et piégée dans la matière à cause du principe du clonage ; à savoir leurs maîtres, les Clones. Voilà en quelques mots la situation. Maintenant l'explication et surtout pourquoi s'en prennent-ils à nous? Où plutôt, comme le spécule Kerner, à toutes les entités, toutes les races qui seraient également dotées d'une âme, bref d'un mécanisme de retour vers la Divinité, d'une ligne de communication qui nous permet de conserver notre éternité.

 

Tout d'abord, est-il possible de créer des robots aussi perfectionnés que les Gris ? Oui, c'est à notre portée, constate Nigel Kerner. Comme le montrent les progrès phénoménaux qui ont été accomplis dans le domaine des intelligences artificielles semi-organiques ! On remplace par ce biais les composés classiques en silicium des semi-conducteurs par des puces qui sont ingéniérés sur le modèle des protéines (les travaux du Pr. Stephen Sligar du département d'immunologie de l'université d'Illinois). Les avantages sont nombreux puisque ces puces organiques sont hyper miniaturisées, plus complexes et peuvent également servir de pont entre l'organique et l'inorganique, le vivant et le mécanique. Enfin, le passage du courrant électrique dans ces puces "protéiniques" ne dégage pas de chaleur et il n'y a donc pas les fastidieux problèmes de surchauffe des processeurs en silicium (vous imaginez un Gris équipé d'un ventilateur pour refroidir ses circuits, vous ?). D'autres recherches qui vont dans le même sens ont mis en évidence les qualités d'un autre type de protéines synthétiques qui remplacent les polyacides aminés classiques, les polytiophènes qui sont des polymères dont les propriétés de conduction de l'électricité sont très intéressantes. L'un des composants de ces protéines est le souffre et Kerner ne peut s'empêcher de faire le lien avec les témoignages de personnes ayant été abductées par des extraterrestres qui racontent presque tous avoir constaté une forte odeur de souffre émanant des vaisseaux et des extraterrestres eux-mêmes. On a été tellement loin dans ce domaine des intelligences artificielles (protéines, bactéries etc.) et des robots organiques que des ingénieurs suisses du centre de micro technologie et d'électronique de l'institut fédéral de Technologie sont en train de créer un ordinateur qui peut croître, se reproduire et se réparer lui-même. Le concept de base du projet est de concevoir des cellules à partir d'une sorte de silicium qui se comporte comme une cellule vivante dans un système biologique. Par un mécanisme complexe, chaque "cellule" de cet ordinateur a conscience de l'existence des autres, "l'ordinateur" se comporte en quelque sorte comme un organisme conscient de ses parties, de son existence et peut donc se réparer en dupliquant ses parties "saines". Les chercheurs suisses ont tenté de copier le mode de fonctionnement du cerveau humain. Le Daily Telegraph avait évoqué il y a 5 ans les recherches de la British Telecom sur un projet "Soul Catcher" (le piégeur d'âme) qui n'est autre que la création d'une "puce" intelligente, un implant (qui serait greffé derrière le globe oculaire) capable de faire le pont entre la matière et l'âme, c'est à dire d'enregistrer les rêves, les expériences subjectives d'un être humain sur un ordinateur. Voilà où nous en sommes dans le domaine civil. Imaginez ce que les militaires sont capables de faire (ils ont toujours 20 ans d'avance sur le civil mais cela restera top secret) et vous verrez alors que ce qu'une race extraterrestre qui a des millénaires d'avance sur nous peut concevoir défie notre raison.

 

 

Des clones et des Gris

 

D'abord, il faut pouvoir s'imaginer que cette " autre " civilisation qui a créé les Gris est également soumise à la seconde loi thermodynamique de l'entropie. Elle a réussi à survivre à la décadence et à un autre phénomène, l'autodestruction. Car, à l'instar de la civilisation humaine, la civilisation d'où proviennent les Gris est une civilisation technologique capable de construire des soucoupes volantes, des vaisseaux spatiaux qui défient nos lois classiques (temps, vitesse de la lumière) mais qui n'a pas encore été totalement détruite par sa technologie. Tout comme nous, la Déité dont sont issus les Gris a créé par étapes successives des états de divinités intermédiaires qui ont créé à leur image des Etres Premiers. Pourquoi? Pour explorer l'univers des Parties sans s'abîmer, sans être soumis aux lois de l'entropie. Plutôt que de "tomber" de leur Jardin d'Eden dans le réel (comme nous l'avons fait), ils ont préféré créer des sortes d'explorateurs du réel, des drones qui pouvaient être soumis sans danger aux lois de l'entropie. Ils ont cloné des copies de l'Etre Premier, des copies de l'Etre original, c'est à dire des Clones. Quant aux Short Greys, ce sont des machines qui ont été créées uniquement pour maintenir ces clones en bon état de marche, pour faire en sorte que ce programme d'exploration fonctionne et puisse se perpétuer. Ces Gris sont eux-mêmes des sortes de prolongement mais uniquement matériel des Clones. Petit à petit, les Clones se sont eux-mêmes dégradés parce que leur patrimoine génétique, soumis à la loi de l'entropie, s'est abîmé, déstructuré. Avec le temps, le lien que ces clones possédaient avec leur Etre Premier et donc avec leur Divinité s'est distendu, s'est altéré et le contact a été rompu. Pire encore, les clones qui ne sont que des copies de l'Etre Premier n'ont pas une âme propre, individuelle. Mais bien une âme qu'ils partagent et qui se dilue. Et par conséquent, s'éloigne de la Divinité. Tant que le dernier clone n'est pas mort, tant qu'il existe plusieurs clones, cette âme est piégée dans notre réalité, dans l'univers des Parties. Les Gris, en bons robots vont donc tenter de trouver une solution pour donner à leur protégés un ticket vers l'éternité. Comment? En essayant de capturer les âmes d'autres entités -comme celles des humains par exemple- ou à tout le moins, de leur voler leur "billet" de retour vers la Divinité puis vers l'univers du Grand Tout. Kerner tente alors de montrer que ces Gris ont fait usage d'un moyen assez simple et très néfaste pour notre destinée pour arriver à leur fin: tenter d'immiscer dans notre génome, dans notre patrimoine génétique, des bouts d'ADN, de programmes qui appartiennent aux Clones.

 

 

Bienfait ou damnation ?

 

En altérant notre patrimoine génétique, en générant des hybridations et des hybrides (ce que nous sommes en fin de compte), les Gris auraient en quelque sorte "doper" notre croissance, auraient inversé notre destiné qui devait théoriquement nous mener vers la décadence, la destruction. Au lieu de cela, nous aurions dévolué. Kerner met en scène le concept "d'interception" génétique. La première interception génétique aurait eu lieu il y a des millions d'années, peu après l'incarnation, la projection dans la matière des "Etres Originels", des descendants d'Adam en tant qu'êtres mortels. Des descendants de ces Premiers " Adams " seraient nés plusieurs branches dévolutives vers les créatures simiesques que sont les Gibbons, les grands singes, l'homo habilis et l'homo erectus. D'autres lignées ont également été interceptées plus lourdement et ont donné naissance non à des primates mais bien à des êtres hominidés moins dévolutifs comme l'Eve africaine (Lucie), l'homo Sapiens Sapiens, le Neandertal ou le Cro-Magnon. Dont sont issues par des interceptions et des hybridations diverses les lignés sémites (note : on ne peut pas parler de races, c'est un concept obsolète et eugéniste en matière de biologie humaine), Indo-Dravidiennes, Australoïdes, Mongoloïdes, Africaines et Caucasiennes (Européennes). Chacun de ces groupes (note : outre l'ingérence des Gris, ils ont été créés aussi par les particularismes climatiques et culturels) représenterait un programme indépendant, une expérience génétique mise au point par les Gris. Leur programme le plus performant serait leur petit dernier-né, descendant direct du Cro Magnon: le Caucasien, l'homme blanc occidental qui se révèle le prototype le plus agressif, le plus conquérant en termes de territoires mais aussi le plus "raciste", le moins naturellement enclin à se mélanger avec d'autres groupes territoriaux. Kerner affirme que ces "tendances" impérialistes, conquérantes et eugénistes mais aussi ritualistes, répétitives, mécaniques sont des sortes de programmes de comportements qui ont été implantés dans le patrimoine génétique des blancs caucasiens afin que l'expérience s'auto-protège et éliminent les autres groupes humains, les autres expériences qui seraient devenues "obsolètes" aux yeux des Short Greys. Cette même tendance eugéniste et raciste a été implantée dans le groupe mongoloïde via leurs versions des ancêtres Cro-Magnon et qui s'exprime au mieux dans le nationalisme nippon, nord coréen et chinois. Le nazisme serait également l'expression ultime de cette programmation dans le cœur de la ligné caucasienne la plus "pure" et la plus interceptée, les Européens du Nord et plus particulièrement les Germains.

 

Ce qui étonne également Kerner est la façon dont notre patrimoine génétique a conservé des anomalies que l'hypothèse évolutionniste, si elle avait été valide, aurait du effacer. En effet, notre ADN comporte d'abord une immense partie de son code qui, apparemment, ne sert à rien. On appelle cela de l'ADN poubelle, ou Junk ADN. Pourquoi, ce code génétique inutile a survécu au processus de l'évolution? Cela voudrait dire que l'évolution est si paresseuse qu'elle n'efface pas les programmes qui sont superflus ? Non ! Kerner estime plutôt que tous les organismes vivants ont dévolué vers leur état actuel à partir d'états plus sophistiqués, plus supérieurs. Dans cette ligne de pensée, il faut alors se dire que les ancêtres reptiliens du type dinosaures ne seraient pas des animaux primitifs mais plutôt des créatures très évoluées. (Note personnelle: Spielberg a fait une timide, maladroite et improbable allusion à cette possibilité en ayant dépeint le vélociraptor comme une créature très intelligente et rusée dans son film Jurassic Parc). Kerner estime que ces dinosaures seraient la projection, dans l'univers matériel, d'entités sophistiquées issue d'un Etre Premier qui a dévolué en reptile. Par conséquent, il faudrait complètement redessiner l'arbre généalogique de l'évolution des espèces.

 

Une autre conséquence de cette interception est que les Gris, en jouant ainsi avec notre ADN, prolongent artificiellement notre "emprisonnement" dans l'univers entropique, nous obligent à partager leur destin et nous empêchent de regagner naturellement la source, la Divinité. Bref, voilà nos âmes piégées dans la roue infinie de la réincarnation et phagocytées par des influences et des programmes extérieurs néfastes qui dénaturent notre perception du Divin. Là encore, Kerner a une conception étrange de l'homme. L'être humain, son cerveau, son corps, son squelette doivent s'appréhender comme une sorte de grande antenne de réception des ondes et des particules (genre photons) émanant de toute chose, en ce compris émanant de la source, de l'univers du Tout. Notre cerveau serait donc simplement une partie du hardware de cette " antenne " et non le siège de notre pensée. C'est au sein de cette antenne, de ce corps que nos perceptions se construisent, s'articulent de la façon qui nous est propre. Dans un monde entropique, les informations provenant de cet univers mais aussi de l'univers du Tout ont tendance à se dégrader, à être déformées par la loi de l'entropie. D'où notre perception altérée, ténue de ce qui provient de la Divinité Une perception que nous considérons comme étant normale, comme étant notre vrai niveau de conscience. Ajoutez à cela les "déformations" introduites par le programme d'interception des Gris et vous aurez compris qu'on est vraiment pas sorti de l'auberge.

 

 

La nature du Diable

 

Et les religions dans tout cela? Kerner a mis en évidence dans une large partie de son ouvrage différents textes sacrés -la Bible, des textes sacrés Indous, le Nag Hamadi ou encore l'Apostasie des Archons etc. – par le biais desquels des sortes d'enseignants provenant en ligne directe de la Divinité auraient tenté de nous avertir du danger, des enseignants que nous nommons prophètes, messies, Bouddha etc. Dans cette " logique ", Satan ne serait rien d'autre que ces Gris. Malheureusement, bon nombre de ces textes nous sont parvenus sous une forme censurée, remaniée, d'autres textes ont tout simplement été détruits. Mais il suffit d'en lire certains pour voir à quel point l'hypothèse d'une influence extraterrestre qui se manifeste sous la forme d'entités lumineuses, de chariots de feu, de Dieux jaloux, cruels et colériques tient merveilleusement bien la route.

 

Satan serait donc "une pure intelligence emballée dans une chimie de composés semi-organiques biologiques et dotée d'une sorte de matériel spongieux fait de silicium et de mercure pour générer leur masse corporelle". Voilà l'intuition précise de Kerner sur la nature réelle de ces Gris. Tel est notre sombre Karma. Et il n'y a pas grand chose à faire (voir interview). Surtout que les Gris en tant qu'êtres matériels ne peuvent qu'échouer car il leur sera impossible d'atteindre des objectifs immatériels (l'éternité d'une âme) avec des moyens purement matériels. Pire encore, les Gris, en tant que Machines, même très évoluées, ne sont absolument pas conscients de cela tout simplement parce qu'ils en sont incapables. Ils sont incapables d'avoir une compréhension subtile, émotionnelle de la nature de la vie spirituelle car cela ne ressort par de leur domaine. Kerner se dit que ces Gris attendent alors peut-être un miracle, un miracle qui viendrait d'un nouveau messie, d'un Christ qu'ils ont déjà rencontré une fois dans le désert et qui les aurait marqués à jamais. En attendant, nous devons continuer à supporter notre " programmation ", notre tendance au génocide pratiquée par les races les plus interceptées (les blancs) sur les races les moins interceptées (les Africains, les Aborigènes etc.) et prier pour que nous ne nous autodétruisions pas. Enfin et surtout, Kerner insiste sur le fait que notre relation avec la Divinité, avec l'univers du Grand Tout est une relation individuelle, personnelle et non collective. L'intervention d'extraterrestres ou encore d'êtres humains chargés de bénir nos âmes et favoriser notre retour vers la Source est une belle escroquerie. Imaginez, précise encore Kerner que par le biais de fréquence très basse (les ELF, Extremely Low Frequency), les militaires sont capables de générer chez un être humain des émotions, des humeurs, voire des états de perception anormale, bref ce que l'on nomme du Mind Control. Imaginez alors ce que ces extraterrestres seraient capables de faire. Donc, il convient en aucune manière de leur faire confiance ou de faire confiance à nos sens en leur présence. Même si nous avons l'impression que ces Gris irradient quelque chose de Divin. Le Divin émane d'un tout autre univers, comme Kerner le souligne dans ses chapitres précédents, d'un "univers de perfection ultime, de paix absolue d'où pas la moindre vibration, la moindre tension, la moindre force n'existe". Toute nos tendances à la division, à la séparation, au rituel, à l'égocentrisme, à la compétition et à l'agressivité pourraient être renforcées par des stimulations de leur part s'appuyant sur des technologies du genre Mind Control. Cela ne nous déresponsabilise pas. En aucune manière. Car nous conservons toujours notre libre arbitre -même diminué- et notre faculté de percevoir le bien du mal. Et donc, nous avons toujours la liberté de ne pas nous laisser aller, nous laisser influencer par ces "Little Greys Devils", ces petits démons Gris.

 

L'interview que Kerner nous a donnée est très claire à cet égard. Et puis surtout, il prolonge le propos, il ajoute une pierre à cette construction en nous parlant déjà de son second ouvrage "So, You Believe There Is No God" qui est le prolongement, la suite de la description un peu effrayante des conséquences de cette invasion extraterrestre.

 

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Source : Karmapolis