LA MÉLOPÉE DES GRIS - QUE SONT-ILS, QUE VEULENT-ILS ?


 

La sinistre complainte hypnotique d'extraterrestres interventionnistes nous accompagnerait depuis les premiers âges de l'humanité. Ces Shorts Greys chercheraient à tout prix à nous voler ce qui nous est le plus précieux : notre âme. Une conception marginale ou fondamentale, digne d'un esprit mythomane ou bien clairvoyant dans le cadre de la recherche ufologique ? A l'issue de cet article, nous espérons que vous aurez les éléments qui vous permettront de vous forger une opinion et surtout, vous vous sentirez impatient de découvrir ce que le journaliste anglais Nigel Kerner a imaginé à leur propos, c'est à dire de biens sinistres mais passionnantes perspectives qui seront expliquées dans la 2 ème partie de ce dossier Spécial " Short Greys ".

 

Qui ou plutôt que sont vraiment les Short Greys, les "petits gris", ces extraterrestres de petite taille, à la peau grise et glabre, au crâne surdimensionné et aux yeux en amandes que l'on retrouve le plus couramment dans les témoignages des abductés ? Que l'on aperçoit également sous la forme d'un cadavre sur une table d'opération dans la fameuse et très contestée cassette de l'autopsie de l'extraterrestre de Roswell, produite à l'époque par Santini, achetée par TF1 vidéo et présentée par Georges Pradel, un pionnier de la télé trash (une cassette qui lui a coûté sa carrière d'animateur journaliste télé ?) ? Sommes-nous en présence d'entités bienveillantes ou dangereuses, froides, cruelles et sans émotions ? Existent-elles vraiment ? Sommes-nous face à une ou plusieurs races d'extraterrestres, d'êtres humanoïdes différenciés, de clones ou encore de robots hyper sophistiqués venant d'un univers très différent du nôtre ? Depuis plusieurs années, la polémique a véritablement divisé une certaine frange du milieu ufologique anglo-saxon à propos de la nature de ces extraterrestres et depuis, les informations les plus folles et les plus contradictoires circulent. Nous allons donc passer en revue les éléments dont nous disposons, tenter de les interpréter et de les comparer avec l'œuvre d'un de ces enquêteurs en matière de vie extraterrestre, Nigel Kerner. Nous aborderons ensuite l'univers de Kerner, sa cosmologie si l'on peut dire, dans la seconde partie de ce dossier (voir l'univers selon Kerner). Pour enfin nous plonger de plein pied dans la traduction de l'interview exclusive que lui et son équipe nous ont accordée.  

 

 

La malédiction des êtres humains

 

La mélopée des gris ou le chant des gris ; en anglais ,"the song of the grey", tel est le titre évocateur d'un livre original et atypique rédigé par ce fameux Nigel Kerner , un journaliste anglais et par une équipe de plusieurs collaborateurs scientifiques et consacré aux Short Grey ou Petits Gris (ça sonne moins bien en français et cela fait un peu schtroumpf, petits bonshommes bleus rigolards, ce que les Gris ne sont pas vraiment !). Pour Kerner, ils constituent une race extraterrestre aux intentions parait-il extrêmement belliqueuses. Pire encore, ces Gris seraient la menace numéro un pour notre avenir en tant qu'être spirituel et sont la cause de notre séjour en enfer (sur cette terre) et donc quelque part, de notre exil prolongé du jardin d'Eden, cette fameuse damnation que la Bible nous conte de façon à la fois hermétique et imagée. Raisons pour lesquelles Kerner estime qu'il convient de s'y intéresser de très près. Selon Kerner, Il faut donc être conscient que nous serions manipulés, que les cartes seraient faussées dès le départ. A l'instar de Carlos Castaneda , Kerner a une vision de l'humain extrêmement pessimiste et effrayante car basée sur un système de prédation et de parasitisme. Pour ceux qui ne connaissent pas Carlos Castaneda, il s'agit (du moins dans les années 60) d'un étudiant en ethnologie dans une université californienne dont l'intention de départ était de rendre une thèse universitaire sur les pratiques " chamans " du sud des Etats-Unis et qui s'est retrouvé embrigadé dans une improbable aventure mystique, hallucinogène voire presque mortelle avec Don Juan, un énigmatique sorcier aux origines mystérieuses. Ses voyages initiatiques au Peyolt et à la Datura sont très vite devenus anecdotiques et l'intéressé s'est retrouvé confronté à une étrange cosmologie désespérée et éminemment dangereuse dans laquelle croient la bande de sorciers affiliés à Don Juan. Dans cette explication du monde, l'homme ne tient que peu de place ou du moins une place de proie, de garde-manger pour un série d'entités prédatrices (les Flyers que l'on pourrait traduire par " planeurs ") venues d'autres mondes. Il n'y a que peu de place dans tout cela pour Dieu, de la compassion ou un système manichéen de bien et de mal. L'existence ne serait qu'un piège infernal pour nos âmes. Quelque part, Kerner nous campe un paysage similaire de damnation avec, dans le rôle des Flyers ; ces entités prédatrices, les Short Greys.

 

 

Des témoignages convergents ?

 

Ils sont de plus en plus nombreux avec l'avènement d'Internet à s'être demandés ce qu'étaient réellement ces Short Greys, d'où viennent-ils, que veulent-ils, sont-ils ici depuis longtemps, sont-ils de sales gnomes maléfiques ou de braves petits gars? Bien entendu, les très nombreux témoignages des personnes abductées par ces néfastes nains volants et odorants (une répugnante odeur de souffre et d'œufs pourris, parait-il) et qui ont été rassemblés par des psychiatres et autres thérapeutes spécialisés nous ont fourni certaines informations à leur propos sur leur buts, leur métabolisme ou leur origine. Mais leur fiabilité est sujette à caution pour la bonne et simple raison que la qualité des données et des messages que ces extraterrestres ont laissé transpirer à l'occasion de leurs interactions avec leurs victimes humaines ne dépendent que de la bonne foi et de la bonne volonté de ces créatures. Or, l'on s'est aperçu que certains de ces témoignages étaient contradictoires, parcellaires, parfois totalement absurdes ou incohérents comme si "l'on" avait voulu volontairement "égarer" la victime. Selon les dernières prospectives et recherches en matière d'armes non létales, Il est, semble t'il possible d'altérer les perceptions et l'état de conscience d'autrui par des drogues ou par des moyens psychotroniques. Les militaires possèdent un arsenal technologique de plus en plus sophistiqué en la matière. Jim Keith , journaliste, écrivain et chercheur conspirationniste aujourd'hui décédé, estime même que la grande majorité des abductions n'impliquerait en fait que des militaires, les extraterrestres étant utilisés comme écran de fumée pour camoufler les véritables intentions des militaires.

 

Mais bon, il n'en demeure pas moins que la possibilité que ces extraterrestres gris existent et soient les auteurs de ces abductions est un argument plus que raisonnable. Les victimes de leur côté n'en démordent pas, ne pensent pas avoir fait l'objet d'une hallucination provoquée par des drogues, des hologrammes ou des armes psychotroniques et ne comprennent pas comment on peut mettre en doute la réalité de leur mésaventure. Mais revenons à Kerner. Malgré cette quasi impossibilité matérielle d'enquêter sur ces créatures, le journaliste britannique a tenté de répondre à toutes ces questions -qui sont-ils, que veulent-ils, d'où viennent-ils, où vont-ils ?- sur base de rigoureuses déductions logiques et scientifiques que nous examinerons dans la seconde partie de ce dossier, dans un article qui se veut être un résumé de son livre et un mode d'emploi de l'interview assez dense qu'il nous a donnée. La démarche de Kerner est d'autant plus surprenante que l'intéressé ne focalise pas uniquement et de façon obsessionnelle sur l'ufologie et ses centres d'intérêts semblent aussi nombreux que divers. Aidé par une petite équipe très motivée, Kerner a publié un livre à ma connaissance unique et totalement original sur le sujet et par l'approche qu'il en fait. Nous verrons donc ce que Kerner a découvert au sujet des Gris et ce que son œuvre, le plus souvent spéculative a d'original. Mais auparavant, pour ceux qui n'ont absolument aucune idée de ce qu'est un Short Grey, voici donc une forme de réstrospective (non exhaustive sinon nous aurions besoin d'une encyclopédie) que nous voulons la plus didactique possible sur ce que nous pensons savoir d'eux.

 

 

Physionomie des Short Greys

 

Tout d'abord, soyons clair: officiellement, il n'existe aucune preuve qui a été avancée par un organisme gouvernemental pour certifier que les Short Greys existent et ont interagi avec des humains. Par contre, le nombre de témoins est quasi infini (plus de 2% de la population américaine selon une enquête de l'institut de sondage Roper) et de manière caricaturale, on peut dire que chaque témoin a vécu son aventure de façon très intense, donc très subjective. Pour simplifier les choses, il n'y a que les extraterrestres gris qui seraient entrés en interaction avec des humains mais bien une foisonnante variété d'entités apparemment intelligentes : des humanoïdes, des géants blonds nordiques, des Gris genre E.T de Roswell, des entités reptiliennes, des géants velus, des nains barbus, des sortes de Trolls, des elfes, des monstres indescriptibles, des objets indéfinissables (des boîtes, des valises marchantes) autonomes et communiquant et j'en passe. Il existe dans le commerce (dans les pays anglo-saxons !) de vraies encyclopédies descriptives des différentes races extraterrestres comme il existe des encyclopédies sur les insectes, les poissons, les arbres ou les nains de jardins ! Néanmoins, l'une des entités qui revient le plus fréquemment dans les témoignages est, avec les humains nordiques, celle des Short Greys. Selon des descriptions relativement cohérentes et similaires entre elles faites aussi bien par des civils que par des militaires et dans différents endroits du globe, les Short Greys seraient des créatures humanoïdes de petite taille entre 1m20 et 1m50 (4 et 5 pieds) de haut, de couleur grise et possédant un crâne proéminent, quasi hydrocéphale en forme de goutte d'eau inversée. Ces êtres sont la plupart du temps dépourvus de nez -juste deux petits orifices à la place de la protubérance nasale- de même qu'ils sont dépourvus de lèvres -juste une simple fente à la place de la bouche qui ne serait pas utilisée pour la nutrition (nutrition qui serait "épidermique", cad par la peau!) et pour la communication (qui est essentiellement télépathique) et dépourvus d'oreilles. Leurs mains comportent quatre doigts sans pouce opposable et leurs jambes seraient courtes et malingres. Ils auraient également une peau assez résistante de couleur grise ou gris rose. Ils sont totalement glabres, sans cheveux ni poils quoi qu'une version légèrement chevelue existe. Ils seraient dépourvus d'appareils digestifs, comme l'affirment tant le Colonel Corso (voir "ces hommes qui en savaient trop" pour la biographie de l'intéressé) que John Lear qui en tire une conclusion sur leur motivation de s'en prendre à nous (voir plus loin).

 

Pour Travis Walton , un célèbre abducté dont la sinistre mésaventure a donné naissance à un livre et à un film de science-fiction "Fire in the Sky" mais également selon d'autres chercheurs ( Branton et compagnie), l'aspect extérieur des Gris ne serait qu'une illusion car ils seraient revêtus d'une sorte de scaphandre, une observation en partie confirmée par le Colonel Corso qui, nous le verrons, a pu prendre connaissance d'un très précis rapport d'autopsie de la créature de Roswell. Donc, Walton, bûcheron de l'Arizona affirme que l'apparence des Gris, à savoir "leurs grands yeux noirs en amande et étirés sur les tempes" ne serait qu'une sorte de scaphandre, un dispositif de protection pour leurs yeux et leur visage. Sous leur vraie apparence, les Gris auraient l'aspect d'humanoïdes atrophiés, dégénérés, des yeux renfoncés, petits et atones, une peau ridée. Pour Corso, derrière le scaphandre se trouve un système sophistiqués de caméras organiques à la place des yeux. (note: nos yeux ne sont-ils pas justement un système de caméras organiques ?)

 

Autre signe particulier: ces Short Greys dégageraient une très étrange odeur de souffre -parfois insoutenable- , un fait qui est souvent évoqué à leur approche. Nous verrons dans la seconde partie de ce dossier ce que cela signifie pour Nigel Kerner qui a réussi à en tirer une étonnante déduction technologique et scientifique.

 

 

Plusieurs espèces de Short Greys ?

 

Selon différents chercheurs (Phil Schneider, Branton etc...) qui ont étudié les témoignages des victimes d'enlèvements mais qui ont également examiné les affirmations de militaires qui auraient interagi avec ces Gris, il existerait plusieurs races et les données sur ce sujet sont peu fiables, contradictoires, nébuleuses et nombreuses. On parle de Petits Gris classiques, de Gris de plus grande taille avec une forte protubérance nasale, des Gris de type insecte, de type reptilien. Certaines factions obéissent à d'autres ou sont en conflit les unes contre les autres (la guerre entre Gris, entre Gris et extraterrestres ou entre Gris et humains est un thème récurent). Certaines de ces races sont moins dangereuses que d'autres, parfois même bénéfiques. Selon Jefferson Souza , l'un de ces "contactés" d'origine brésilienne (dont les recherches et témoignages sont enregistrés dans le catalogue de l'UFO Library, 11684 Ventura Blvd n 708, Studio City, Californie), il y aurait trois type fondamentaux de Gris: "ceux qui se reproduisent par le biais du clonage, par le biais de couveuses pour des œufs et par un biais polyembryonnaire (sic)".

 

"Cosmic Voyage", le livre de Courtney Brown , psychologue et spécialiste en "remote viewing" (voir article sur Ederman , le passage sur le remote viewing) met en évidence un mode de reproduction fort comparable à ceux évoqués par Souza. Soit, les Gris se propagent et se multiplient via le clonage pur et simple, soit sur le mode de certains insectes, voire des sauriens et se comportent comme une sorte de gigantesque organisme collectif, une sorte de ruche ou de fourmilière dans laquelle l'individu n'est rien et le collectif est le seul mode d'intelligence. Voici ce que nous en dit Courtney Brown alors qu'il entre en contact avec un Gris au cours de l'une de ses séances de Remote Viewing: "il y a ici une sorte de grand vide. De profonde vacuité. Et en même temps, il s'agit d'un esprit très éveillé, d'une totale conscience, quel que soit cet esprit. Cette entité a de nombreuses tâches à remplir, il est très occupé. Mais je ne perçois pas vraiment des surfaces d'émotions comme on peut le percevoir chez des êtres humains... C'est l'esprit lui-même qui est supérieur. C'est une mentalité essentiellement collective. L'esprit collectif est le contrôleur. Aucun n'individu n'est supérieur à un autre. Tous les Gris partagent le même esprit. Ils sont un et ensemble... La survie est primaire, fondamentale chez eux. Et l'évolution. Il s'agit d'un organisme collectif et la survie est une nécessité primordiale comme pour tout organisme. Mais il existe un manque flagrant et définitif de différentiation entre les individus... Il y a chez eux une vraie panique, un besoin d'évasion... Ils ont besoin de sortir de leur corps physique. C'est une question de vie ou de mort. Il s'agit d'une priorité absolue pour la survie de leur esprit... l'organisme. L'esprit est enfermé maintenant... Venant de très loin, il y a une quasi panique dans le collectif mais selon la conception des Gris, pas selon nos critères émotionnels. Les Gris travaillent avec des humains et d'autres races en vue d'une évasion collective".

 

 

Le mobile des Gris : une menace pour l'humanité ?

 

Brown ne perçoit pas les Gris comme une menace. Il parle plutôt d'une incompréhension fondamentale entre eux et nous, entre leur façon de fonctionner et la nôtre: "Etant donné la nature et l'étendue des interactions entre les Gris et les humains qui sont rapportées dans la littérature "abductionniste" (voir spécialement David Jacobs et John Mack ), il est facile de voir comment les activités et les intentions des Gris peuvent être incomprises et interprétées comme étant hostiles d'un point de vue humain. Mais il peut ressortir de tout cela que les Gris sont moins une armée d'invasion qu'une unité de cavalerie salvatrice. Ils peuvent nous faire des choses que nous n'aimons pas ou nous ne comprenons pas mais ils ne sont pas diaboliques...".

 

Au sujet de la raison pour laquelle les Gris enlèveraient des humains, Brown décrit la situation suivante: "Ils ont besoin d'une sélection aussi large que possible de matériel génétique afin d'assurer la viabilité d'un capital génétique plus performant, plus sophistiqué...Ils ont besoin d'une meilleure connexion entre l'esprit et le corps. Leur bagage génétique courant minimise cela. La structure génétique originale était nécessaire pour la survie dans notre passé. Mais des gènes nouveaux et modifiés sont nécessaires pour la croissance et la survie pour cette prochaine étape".

 

Pour John Lear , "les E.B.E (ndtr autre nom des Gris) ont une déficience génétique qui fait que leur système digestif est atrophié et non fonctionnel. Certains spéculent qu'ils ont écopé de cette tare dans un accident global, une sorte de catastrophe nucléaire ou bien qu'ils sont en train de dégringoler sur la partie descendante d'une courbe d'évolution génétique. Afin de se nourrir, ils utilisent une enzyme ou une sécrétion hormonale extraite des tissus prélevés sur des animaux ou des humains encore vivants". Lear ajoute que les humains feraient l'objet également d'expériences d'hybridation pour résoudre leur déficience génétique.

 

William Cooper livre une version génétique du scénario plus cauchemardesque, digne des films de série Z: "certains documents exposent les objectifs des aliénigènes et l'usage qu'ils font de leurs captures... Ils créent des spécimens de laboratoire en modifiant l'ADN des animaux ou des hommes capturés. Ils réussissent en transformant les liaisons chromosomiques à créer des êtres presque humains. Les clones de type 1 sont lents et malhabiles faits de tissus animaux et conditionnés par une mémoire informatisée à partir de véritables êtres humains..." Et de décrire par le détail une terrible cour des miracles où des étages entiers de ces bases militaires seraient occupés par des cages ou des containers dans lesquels se trouveraient enfermés des monstres hybrides, des hommes, des femmes et des enfants. Une sorte de laboratoire des horreurs digne d'Alien 4, le dernier de la série pour ceux qui ont vu le film. Cooper est loin d'être le seul à relayer la description de cet enfer extraterrestre souterrain et militarisé. Un must dans la lunatic Fringe (note : frange la plus extrémiste des conspirationnistes), véritable œuvre symbolique de la descente aux enfers. Et pourtant, au vu de la multiplicité des récits, rien ne nous permet d'écarter ces descriptions d'un geste brutal et dédaigneux.

 

Quant au Colonel Corso (ex patron du département recherches et développement du Pentagone), le célèbre auteur du livre culte "the Day after Roswell", il livre une version fort proche de celle de Lear avec une nuance toutefois: les Short Greys seraient des sortes de robots, de drones explorateurs et non des entités organiques conscientes et autonomes. Selon les souvenirs qu'il avait du rapport d'autopsie de la créature récupérée à Roswell rédigé par des experts militaires et qui lui est passé entre les mains dans les années 60, Corso déclare: "cet extraterrestre était une sorte de clone et c'est pour cette raison que nous avons utilisé l'appellation E.B.E. Nous en sommes venus à le nommer de la sorte car à cette époque, en 1961-1962, nous pensions précisément que, d'après les preuves en notre possession, il s'agissait d'une entité biologie extraterrestre; d'où l'appellation E.B.E ou encore clone humanoïde... Sans quelque chose comme lui, nous ne serions pas capable d'aller dans l'espace... Cette poupée biologique artificielle était vraiment une chose importante... Ces robots n'ont pas de cheveux car cela pourrait constituer un net désavantage à l'intérieur d'un OVNI... Leurs concepteurs ont du penser que ces entités n'avaient pas besoin de cheveux. Et n'ayant pas de cordes vocales, elles ne parlent pas. Ce sont des entités électromagnétiques qui perçoivent le bruit d'une autre manière... Ces êtres ont été créés pour vivre dans un vaisseau géré par l'énergie électromagnétique... Si ces créatures sortent trop longtemps de leurs appareils, elles ne peuvent pas survivre. Je pense que cette entité était liée à la soucoupe volante par l'énergie qui la maintenait en vie dans l'OVNI, elle faisait partie du système de guidage et en était le cerveau". Voici donc essentiellement la raison pour laquelle les militaires auraient été incapable de faire fonctionner l'OVNI de Roswell, tout simplement parce que la créature était le système de pilotage et de guidage! Etonnante conclusion (le fait qu'il s'agisse de robots et de clones) dont se rapproche avec certaines nuances notre ami Kerner mais par d'autres chemins. Car Nigel Kerner estime que ces Gris se sont pas des clones biologiques mais de pures machines, de purs robots organiques possédant un hardware, un programme pour les faire fonctionner mais dépourvu d' âmes éternelles. Leur tâche consisterait à "maintenir" en état de marche des clones d'une race extraterrestre en pleine décadence. Nous, les hommes servirions de matière première pour tenter de redonner l'étincelle de vie à ces clones. Nous verrons cela plus dans le détail dans la 2ième partie de ce dossier.

 

 

Plusieurs races différentes sans émotions

 

Nous verrons que Brown affirme enfin avoir été en contact avec plusieurs civilisations, plusieurs races de Gris, certains pacifiques, d'autres carrément hostiles et parasitaires. Mais toutes ces races ont en commun un problème de décadence et de dégénérescence biologique et sociale. Brown a pu discerner trois sortes de Gris: "La première population est innombrable. Ils sont relativement primitifs. Ils ont de grands yeux et ne ressentent que peu d'émotions en surface. Ils ont une mentalité collective, de ruche. Ils opèrent dans des vaisseaux gigantesques et très peu d'entre eux restent dans leur monde d'origine". Brown les compare à des nuées de sauterelles qui vont de monde en monde lorsque les ressources sont épuisées". Concernant le second groupe, "ils sont presque aussi nombreux et ont quelques différences physiques avec le premier groupe. Ces Gris travaillent parfois avec des humains évolués et d'autres races au contraire du premier groupe...Ce groupe est moins hiérarchisé et centralisé que le premier et fonctionne plus sur le mode du consensus". Quant au troisième groupe, Brown estime qu'il s'agit de la "race" de Gris la plus sophistiquée mais est bien moins nombreuse: "ceux-ci ont gagné ou plutôt regagné une flexibilité émotionnelle. Ils ne sont pas comme les humains mais ils en sont proches... Ces êtres ont une individualité suffisante pour exprimer des différences d'opinions et une unicité dans la personnalité". Bref les bons Gris, les braves gars de la bande. Enfin, Brown évoque l'existence de groupes renégats, en révolte contre le collectif et qui peuvent se montrer tantôt très hostiles, tantôt très amicaux.

 

Quant à leur origine, les données sont également tout à fait floues. On parle de Gris présents sur la terre depuis 1947 ou depuis des millions d'années, on dit même que la terre serait leur planète d'origine, une hypothèse qui semble séduire Nigel Kerner. On affirme que certaines faction viennent de Zeta Reticuli (un système d'étoiles), de la ceinture d'Orion, ou encore d'Alpha Draconnis, Altaïr, Rigel ou Epsilon. Des gens comme Branton, Cooper ou Phil Schneider évoquent l'existence d'un conflit armé entre les Gris et l'armée américaine et entre les Gris et des extraterrestres "nordiques", conflit qui se déroulerait sous la terre au sujet justement de la possession d'installations et de bases souterraines gigantesques. Les Gris possèderaient même des villes entières dans les entrailles de notre planète, en dessous du Nouveau Mexique (base de Dulce) ou du Nevada (S4, Aire 51) voire même en dessous d'une installation civile! (l'ébouriffante affaire de l'aéroport de Denver dont les sous-sols serviraient de base secrète à une infâme alliance entre Gris et militaires). Des gens comme Richard Saunder , expert en génie civil et en technologie de forage et autres tunneliers se demande si les Etats-Unis ne seraient pas une sorte de gigantesque gruyère, un vaste réseau de bases souterraines reliées entre elles par des navettes à très grande vitesse. Faites un tour sur Internet sur les sites de Branton ou de Saunder et vous verrez l'énorme quantité de documents, de pages traitant de ces sujets. Une quantité telle qui s'accompagne même d'une certaine qualité d'écriture, une telle qualité que l'on a du mal à se figurer qu'il ne s'agit là que d'une simple œuvre collective de mythomanes, de plusieurs imaginaires géniaux, prolixes et un peu dérangés.

 

 

La guerre des Mondes

 

Comme nous l'avons déjà évoqué, les Shorts Greys, race extraterrestre particulièrement agressive serait en guerre non seulement avec les êtres humaines mais également avec d'autres extraterrestres qui fréquentent la terre. On parle ainsi d'une guerre entre les Gris et les grands blonds nordiques, comme l'expliquent Branton, Saunder, Lear, Cooper et consort. Lisez à ce sujet l'étonnante et foisonnante littérature présente sur le site www.teegeeack.com et plus particulièrement les dossiers Mojave (the mojave files) inspirés par des correspondants du célèbre et mystérieux Branton. Mais Branton n'est pas le seul à affirmer que les Short Greys sont en guerre avec le reste du monde: cela a commencé avec John Lear, William Cooper ou encore Phil Schneider. A certains détails près, selon les informations répandues par ces "ex militaires" ou proches des militaires, les Gris auraient réussi à investir tous les niveaux de la base souterraine de Dulce au Nouveau Mexique mais également d'autres parties d'installations comme certains étages de la base S4 Aire 51 dans le Nevada. Certaines sources vont même jusqu'à affirmer que les militaires US auraient contracté une alliance avec une autre race extraterrestre, les géants blonds pour mettre la pâtée aux Gris que l'on arrive pas à déloger. Cooper, qui incarne décidément à la perfection la tendance paranoïaque de ces militaires repentis se méfient de tout, même de ces providentiels alliés blonds puisqu'il s'agirait selon lui de Gris "déguisés", des Gris qui auraient la faculté de se projeter en "grand blond". "D'un autre côté", précise t'il, " certains des grands blonds aperçus dans l'entourage des Gris étaient bel et bien réels. Ces derniers étaient des prisonniers des Gris qui les avaient pour ainsi dire neutralisés en détruisant leur pouvoir de se téléporter à travers le temps et d'autres dimensions (Milton William Cooper, le gouvernement secret, Louise Courteau éditions). Pour mettre fin à cette occupation on aurait donc envoyer sur la base de Dulce des hommes des forces Delta (unité d'élite comme les Seals employée pour les coups tordus) et leur intervention se serait soldée par un véritable massacre.

 

Dans le genre scénario catastrophe façon "guerre des mondes", la palme revient au fameux Branton déjà cité et dont la littérature d'origine aussi mystérieuse que controversée abreuve le web et uniquement le web en informations effrayantes sur l'historique de l'invasion des Short Greys et des liens qu'ils entretiennent avec le cartel miltaro-industriel et certaines sociétés secrètes type "Illuminati". On peut affirmer que si Lear, Cooper, English ou Schneider constituent une forme de réseau, une sorte club ou d'association informelle et parfois divisée par des querelles internes ayant pour vocation de jeter la lumière sur l'univers des extraterrestres et des bases secrètes par le biais de documents soit-disant authentiques, Branton fait partie d'un autre groupe informel plus proche pour sa part de Preston Nichols , Peter Moon , Duncan Cameron ou Al Bielek , tous impliqués de près ou de loin dans la célèbre Philadelphia Experiment et dans le fantomatique Montauk Project. Il s'agit là d'une vaste et complexe affaire (assez difficile à croire) impliquant des voyages temporelles, des expériences sur le Mind Control, des extraterrestres, des Nazis, des Tibétains et une base gouvernementale -celle de Montauk- sise à proximité de New York. Un beau cocktail d'apparence déglinguée mais qui mérite que l'on s'y attarde lors d'un prochain article (que l'on consacrera au cas de John Ford, le plus célèbre "prisonnier politique" conspirationniste). Donc, appuyé en quelque sorte par Moon, Nichols et consort, Branton a publié sur le net ses fameux "Branton Files on Abductions" ou "les dossiers de Branton sur les enlèvements". Et il nous dépeint des Short Greys extrêmement compétents, rusés, implacables et c'est nouveau, ayant un lien avec les races reptiliennes qui auraient peuplées la terre dans les temps plus anciens. Voici ce qu'il nous en dit: "Les Reptiliens d'Alpha Draconis et de Rigel Orion affirment qu'ils sont originaires de la terre depuis les temps préhistoriques et qu'ils faisaient en fait partie d'une race saurienne ou bipède reptilienne (comme les sournois vélociraptor). Aujourd'hui, ils sont ici pour reprendre "leur planète" des mains de la race humaine. Pour y parvenir, ils utilisent l'arme de la tromperie, de la désinformation à plusieurs niveaux ainsi que la propagande, ce, principalement par le biais du channelling (ndtr: voir article Ederman sur le channelling) ou encore par le biais des informations transmises par les abductés afin de convaincre les humains qu'il est souhaitable de capituler, de se rendre à leurs guides extraterrestres, ce qui permettrait aux aliens d'avoir accès aux esprits des hommes et donc à leur société en général. Selon divers contactés tels Billy Meier, Jefferson Souza, Israël Norkin, Maurice Doreal, Georges Andrews, Thomas Castello ou Alex Collier, cette même technique a été employée avec succès sur nombre de mondes coloniaux que les Gris ont conquis et cela fonctionne également sur ce monde-ci. Ils ont donc pris le contrôle de la quasi totalité de l'empire souterrain des budgets clandestins (ndtr: "black budget" en anglais désigne toutes les recherches militaires top secret ainsi que les coups tordus et opérations subversives illégales de l'armée US ou de la CIA), un vaste réseau interconnecté de bases et d'usines militaires souterraines ainsi que des villes souterraines qui ont été construites à l'aide de budgets atteignant les trillions de dollars qui ont été "pompés" dans l'économie américaine via les taxes, la drogue, le crime organisé etc., de l'argent qui s'est littéralement volatilisé en laissant notre économie dans un état de chaos (sic)". Impossible bien entendu de confirmer sans autres vérifications ces scénarii tous plus noirs les uns que les autres mais de nombreux indices semblent se rejoindre pour confirmer, ne fut-ce qu'en partie, que ce cauchemar d'une économie ultra-libérale dopée et gangrenée par cet étrange univers souterrain existe bel et bien.

 

 

Parcours médiatique, parcours historique

 

Comment en serait-on arrivé là? En 1946, la panique se répand au sein de la Maison blanche au point que le président Truman , redoutant l'intervention de deux objets non identifiés détectés à haute altitude, confie la gestion du dossier à l'astronome Clyde Tombaugh . Puis, en 1946, a lieu le fameux crash de Roswell au Nouveau-Mexique au cours duquel un OVNI s'écrase dans le désert. L'armée récupère un ou plusieurs cadavres. Les débris de l'engin auraient été amenés au laboratoire de la base de Wright-Patterson, autre haut lieu avec Dulce et Dreamland de "l'ufologie militaire". Selon certaines sources, entre 1947 et 1952, ce sont pas moins de 11 soucoupes volantes qui auraient été abattues par l'armée U.S. De nébuleux témoins ont même été jusqu'à affirmer que certains extraterrestres de type Short Greys auraient été détenus par l'armée, tantôt dans les caves du Pentagone (note : comme par exemple un certain "Crill" qui se serait livré en confession. Les entretiens qui circulent seraient des faux ), tantôt à Wright-Patterson, tantôt à Dulce ou à l'Aire 51. L'une de ces créatures dont on affirme qu'elle se nourrissait par une sorte de photosynthèse aurait fait de nombreuses révélations sur la civilisation dont elle est issue mais aussi sur l'histoire et les destinées probables de l'humanité, révélations qui auraient été compilées sous le nom de Yellow Book par l'armée américaine (cfr: Le grand mensonge par Roseline Palascio et Isabelle Cloutier, Louise Courteau). Ensuite, ces mêmes militaires, sous l'autorité du MJ 12, tentèrent de mettre sur pied un programme de communication avec ces Petits Gris, programme connu sous l'appellation de Projet Sigma. Les relations entre les Gris et les humains auraient même été "réglées" par le biais de la signature d'un traité comme c'est le cas entre les nations. Connu sous le nom de projet Plato, ce protocole signé en plusieurs étapes entre 1960 et 1971 par les représentants du fameux et contesté MJ 12 (Majestic 12) porterait, d'après Cooper, sur un échange de technologies sophistiquées contre notre matériel génétique et quelques abductions, accord qui n'aurait pas été respecté par ces fielleux Gris. Un petit rappel: le MJ 12 serait cette entité occulte, cette sorte de second gouvernement créé en 1947, juste après l'incident de Roswell sur ordre présidentiel pour gérer la problématique extraterrestre, à savoir les opérations de désinformation vis à vis du grand public, les relations "diplomatiques" avec les races extraterrestres et les technologies que les militaires auraient réussi à "soutirer" de leurs contacts avec les aliens. Les contacts entre le gouvernement US et cette race d'extraterrestre se seraient donc étendus sur plusieurs années. Quant au projet Joshua, il s'agirait de la seule tentative des militaires pour chercher une parade, une arme (basée sur l'utilisation de sons à basse fréquence) qui pourrait éventuellement combattre l'invasion des Short Greys.

 

En ce qui concerne leur apparition dans le domaine "civil", le grand public en eut connaissance de façon plus large au milieu des années 60, en fait en 1966 avec les témoignages des époux Hill . Barney et sa femme furent les premiers à affirmer aux media avoir été enlevés par des extraterrestres qui se révèleront plus tard être des Short Greys. Il s'agit en tout cas du premier cas que de multiples enquêteurs ont analysé, soupesé, vérifié. Par la suite, à partir des années 80 et 90, les média américains popularisèrent les récits des abductés et les travaux de John Mack ou David Jacobs au point que l'on en arriva à constater que l'Amérique toute entière se voyait être la victime de vagues successives d'abductions qui se déroulaient dans tous les milieux sociaux. On estima que plus de 3 millions d'américains firent l'objet d'un enlèvement extraterrestre ou d'un contact prolongé avec ceux-ci et le plus remarquable est sans doute le fait que la créature qui revient le plus dans ces récits est le tristement célèbre Short Grey.

 

Plus tard, lorsque l'incident de Roswell fut disséqué par des journalistes et des ufologues et que tous les témoins impliqués de près ou de loin dans la récupération des débris de la soucoupe volante et de son équipage furent interrogés, on eut une image encore plus précise de ce à quoi ressemblaient ces Gris. Et surtout, ces témoignages ne venaient pas de personnes abductées ayant vécu un épisode traumatisant à cheval entre l'hallucination et la manipulation mentale mais bien d'individus ayant aperçu parfois fugitivement ces entités dans l'exercice de leur profession ou ayant recueilli sous le sceau de la confidence le témoignages d'un de ces témoins directs. En 1989, à l'occasion de conférences données aux 4 coins des USA, deux anciens membres des services de renseignements de l'US Navy, Milton William Cooper et Bill English (notamment lors du mythique congrès du Mufon à Las Vegas à l'hôtel Alladin le 2 juillet 1989) furent les premiers avec John Lear (pilote d'essai, patron de l'entreprise aéronautique Lear Jet) à révéler au grand public l'existence d'une conspiration mondiale impliquant plusieurs races d'extraterrestres de type "Gris" et le cartel militaro-industriel américain.

 

Dans le monde francophone, à ma connaissance, le premier qui popularisa ou plutôt révéla au grand public l'existence d'un complot extraterrestre orchestré par des Petits Gris et le cartel militaro-industriel fut Jimmy Guieu , étrange ufologue, écrivain de science-fiction, passionné et précurseur du sujet puisqu'il animait déjà sur RMC (radio Monte Carlo) une chronique quasi quotidienne sur les OVNIS entre 1953 et 1956. On ne peut pas oublier son intervention malheureuse parce que folkloriquement mise en scène par Christophe Dechavane dans "Ciel mon Mardi" en 1989.

 

Aujourd'hui, on ne peut pas dire que le dossier amène de nouvelles informations bouleversantes ou de nouveaux indices tangibles confirmant l'existence de ces aliens gris. Le Web a eu pour vertu de répandre à un niveau jamais constaté auparavant l'information sur les Gris mais également d'en multiplier les sources, ce qui ne rime pas toujours avec crédibilité. En 1997, Nigel Kerner publiait dans un quasi anonymat son ouvrage "the Song of the Greys" et par le seul biais de la démarche déductive, arrivait à établir un certain nombre de constatations qui, à tout le moins, nous mettent en garde contre le phénomène. Kerner redoute en fait que la révélation progressive et souvent pleine de contradictions de ces extraterrestres devant le grand public ne soit qu'une subtile stratégie destinée à nous acclimater à leur présence pour ensuite mieux l'accepter, voir même la souhaiter. Car au plus le mode de fonctionnement de notre société entrera en déliquescence, au plus nous serons amenés à percevoir ces Gris comme des sortes de prophètes, de sauveurs. Nous ne sommes pas loin du fameux projet "Aquarius" (référence à la mythique Ere du Verseau) et du sous-projet Stargate qui seraient, selon certains auteurs (comme Lynn Picknett et Clive Prince), une vaste manipulation qui aurait pour but -surfant sur la fameuse vague new age- d'établir une nouvelle religion monothéiste, un nouveau pouvoir temporel et spirituel mondial. Dans ce scénario, les Gris pourraient jouer un rôle prédominant.

 

Voilà donc pour cette forme de rétrospective qui ne se veut en aucune manière exhaustive. Elle constituera une bonne introduction avant de pénétrer dans l'univers de Kerner.

 

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Source : karmapolis