LA GENÈSE DE L'HUMANITÉ JUSQU'À SA CHUTE


 

Objectif de ce document : 

 

- Commentaire du premier chapitre de la Genèse en le comparant aux écrits des stances de Dzyan (tirées des écrits d’H.P. Blavatsky dans la Doctrine Secrète) et des tablettes sumériennes (tirées des ouvrages d’Anton Parks).

- Explication de l’arrivée de l’humanité jusqu’au moment de sa « chute ».

- Commentaire sur le rôle joué par les Reptiliens dans notre histoire.

 

Didier Salvignol

20 Octobre 2013

 

Sommaire

 

I. Introduction

II. Avant le commencement - Les Ténèbres

III. Au commencement - La Lumière

IV. Apparition de l’Univers

V. Apparition du règne minéral et végétal

VI. Influence de la Lune et du Soleil

VII. Apparition des animaux

VIII. Apparition de l’humanité

IX. La « chute » de l’humanité

 

 

I. Introduction 

 

La Genèse est un livre inclus dans la Bible et racontant l’origine (la genèse) de l’humanité. En étudiant les écrits d’Anton Parks (auteur français que j’apprécie beaucoup, car ses écrits apportent un angle de vision très intéressant sur nos origines), j’ai lu ce commentaire : 

Selon l’interprétation judéo-chrétienne, la Genèse aurait été écrite par Moïse ; pour les historiens, elle prendrait uniquement sa source dans le savoir des patriarches hébreux. Il sera démontré qu’il n’en est rien et que cette connaissance tire ses racines de l’ancienne Babylone (…).

(Eden, p.41-42, Anton Parks, Edition Nouvelle Terre) 

 

De nombreux auteurs ont montré que la plupart des écrits se trouvant dans la Bible se trouve dans d’autres textes plus anciens. Par exemple, H.P. Blavatsky voit un point commun entre ce qui est dit dans la Genèse et dans les textes hindous.

(…)  faisant ainsi de l’homme la septième création et prouvant que l’origine de ce fragment de cosmogonie se trouve dans les créations hindoues.

(Doctrine Secrète, Intégrale, p.2352, H.P. Blavatsky) 

 

La phrase « Cela est bon » est indiquée à de nombreuses reprises dans les textes de  la  Genèse.  Il  est  « curieux »  de  voir  que  cette  phrase  se trouve  également dans une stance de Dzyan (qui est un texte d’origine hindoue) :

V-4. Fohat trace des lignes spirales pour unir le Sixième au Septième – la Couronne.  Une  armée  de  Fils  de Lumière  se  tient  à  chaque  angle  ; les Lipika dans la Roue du Centre. Ils disent : "Cela est bon". Le premier Monde Divin est prêt : le Premier, le Second. Alors l' "Arûpa Divin" se réfléchit dans le Chhâyâ Lôka, le Premier Vêtement d'Anupâdaka.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.112, H.P. Blavatsky) 

 

Y a-t-il eu plagiat ? Cette idée est très répandue.

Il  est  possible  que  ce  soit le  cas,  mais  ne  pourrait-il  pas  y  avoir  une autre explication ? 

Dans  le  livre L’origine  secrète  de  la  vie. Les Traditions parlent de cycles s’alternant sans cesse. Il est donc possible (voire même probable !) que des évènements ayant eu lieu dans des temps très anciens j’explique  la  possibilité que  notre monde  a  une  nature  holographique.  Cela  implique  comme  le  dit la  célèbre phrase attribuée à Hermès Trismégiste que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Et par voie de conséquence, cela se traduit par le fait que l’histoire se répète

Les Traditions parlent de cycles s’alternant sans cesse. Il est donc possible (voire même probable !) que des évènements ayant eu lieu dans des temps très anciens se répètent dans des temps plus récents.

Dans  ce  cas,  il  n’y  aurait  pas  plagiat.  Les  textes  de  différentes traditions pourraient  parler  de  choses similaires,  car  des  évènements similaires  se seraient produits à différentes époques. Il est évident que si l’humanité fait les mêmes actes, elle en subira toujours les mêmes conséquences. Il devient donc intéressant de comprendre notre passé pour éviter de commettre les mêmes erreurs à l’avenir (et dans le présent !). 

 

Dans ce document, je vais tenter de donner une explication possible du texte de la Genèse en le mettant face à face avec les stances de Dzyan et les tablettes sumériennes citées par Anton Parks. 

 

Le  chapitre  1  de  la  Genèse  décrit  la  « naissance  de  l’humanité » jusqu’à sa « chute »  (terme  allégorique utilisé  dans  la  Bible).  L’objectif du présent document est d’expliquer tout cela de manière détaillée et circonstanciée.

 

Avant  de  commencer,  je  voudrais  préciser  que  lorsque  la  Genèse par le de « jour »  de  création,  il  ne faut  pas  comprendre  « jour  calendaire ». Le mot « période » aurait été plus adéquat. C’est la raison pour laquelle je mettrai le mot « jour » entre guillemets lorsque j’y ferai référence dans les chapitres suivants. Je précise  également  que  le  mot  « Dieu »  donné dans  la Genèse est  une « mauvaise traduction ». Voici ce qu’en dit H.P. Blavatsky :

D'où viennent la Création en six jours, le septième jour comme jour de repos, les sept Élohim et la division de l'espace en ciel et terre, dans le premier chapitre de la Genèse ?  

Dans  le  premier  chapitre  de  la  Genèse,  le  mot  "Dieu"  représente les Élohim – des Dieux au pluriel et non pas un Dieu. C'est une traduction rusée et  malhonnête.  En  effet,  la  Cabale  tout  entière explique suffisamment que les Alhim  (Élohim)  sont  au  nombre  de  sept ; chacun d'eux crée une des sept choses énumérées dans le premier chapitre et ces choses représentent allégoriquement  les  sept  créations. Pour établir cela clairement, comptez les versets dans lesquels il est dit : "Et Dieu vit que cela était bon" ; vous constaterez que la phrase est répétée sept fois – dans les  versets 4, 10, 12, 18, 21, 25 et 31. Et, bien que les compilateurs représentent adroitement la création de l'homme comme s'étant produite le sixième jour, les sept Élohim, après avoir créé l'homme "mâle et femelle à l'image de Dieu", répètent la phrase sacramentelle – "Et cela était bon", pour la septième fois, faisant ainsi de l'homme la septième création et prouvant que l'origine de ce fragment de cosmogonie se trouve dans les créations hindoues. Les Élohim sont, bien entendu, les  sept Khnoûmoû égyptiens, les "architectes auxiliaires" ; les sept Amshaspends des Zoroastriens ; les Sept Esprits soumis à Ildabaot des Nazaréens ; les sept Prajâpatis des Hindous, etc. 

(La Doctrine Secrète, Intégrale, p.2352, H.P. Blavatsky)

 

Anton Parks semble confirmer certaines de ces idées lorsqu’il écrit :

Élohim  est  le  terme  hébreu  utilisé  dans  l'antiquité  pour  désigner  les premières divinités créatrices de la Terre et de l'être humain originel de la Genèse…

(Le Secret des Étoiles Sombres, p.456, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Dans toute la moitié de BM 74329, apparaît une famille de divinités qui, à l’instar des Élohim du chapitre 1 de la Genèse, ensemence la Terre non en sept jours, mais en sept générations

(Eden, p.63, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

II. Avant le commencement - Les Ténèbres 

 

Le livre de la Genèse commence par les phrases : 

Gn 1:1  Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 

Gn 1:2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 

 

Mais qu’y avait-il avant ce commencement ? 

Si  les  Cieux  et  la  Terre  ont  été  créés,  est-ce  que  cela  signifie qu’avant  ils n’existaient pas ? 

Bien  sûr  que  non,  car  les Anciens  savaient  que  rien  ne  se  crée,  mais tout  se transforme (les scientifiques n’ont fait que « redécouvrir » ce fait. Ils ne l’ont pas inventé !). Depuis tout temps (et même avant que le temps existe !) tout a toujours existé. Il y a juste des moments où la vie existe sous forme de potentiel (cela est appelé « ténèbres » dans le livre de la Genèse) ou sous forme concrète (lorsque la « lumière » arrive). 

J’explique de manière plus détaillée tout ceci dans le livre L’origine secrète de la vie. Je dirai simplement que les ténèbres représentent ce que les physiciens quantiques appellent « vide quantique » qui est tout sauf vide (car tout existe sous forme de potentialité ou d’ « abstraction »).  

 

Alors que peut-il bien y avoir avant qu’un monde soit « créé » ? 

 

Le monde « dormait ». Il était dans un état que les hindous appellent « Pralaya » (état de sommeil entre deux manifestations). 

Rien ne peut être dit sur cet état, car il est indescriptible. Il est l’équivalent du Tao de Lao Tseu et si ce dernier a dit que « le Tao que l’on peut nommer n’est pas le Tao » c’est tout simplement parce qu’il savait que cet état ne peut pas être défini. Il ne peut pas être approché par un esprit rationnel, car il est une pure abstraction. Il est juste possible de dire ce qu’il n’est pas. 

 

La Stance I de Dzyan décrit cet état et utilise également le mot « ténèbres » pour le décrire. 

I-5. « Les Ténèbres seules remplissaient le Tout sans Bornes, car le Père, 6 la Mère et le Fils étaient de nouveau un, et le Fils ne s'était pas encore réveillé pour la Roue nouvelle et son Pèlerinage sur elle. » 

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.107, H.P. Blavatsky)

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

III. Au commencement – La Lumière 

 

Nous  avons  vu  précédemment  que  le  livre  de  la  Genèse  commence par  les phrases : 

Gn 1:1  Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.      

Gn 1:2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.  

 

Le fait de dire que « Dieu créa les cieux et la terre », cela signifie-t-il que la terre ferme telle qu’on la voit aujourd’hui est créée dés le commencement ? Sans  doute  que  non.  À  ce  moment,  il  y  a  juste  un  « germe »  de l’idée  de  la création de la Terre et des Cieux. 

Les stances de Dzyan sont assez explicites sur ce point : 

II-3. L'Heure n'avait pas encore sonné ; le Rayon n'avait pas encore jailli dans le Germe ; la Mâtripadma ne s'était pas encore gonflée.  

II-5. Les Sept n'étaient pas encore nés du Tissu de la Lumière.Les Ténèbres seules étaient Père-Mère, Svabhâvat : et Svabhâvat était dans les Ténèbres.  

II-6. Ces Deux-là sont le, Germe, et le Germe est Un. L'Univers était encore caché dans la Pensée Divine et dans le Sein Divin.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Le « commencement » correspond au réveil du monde après son sommeil dont il a été question dans le chapitre précédent. 

 

Que se passe-t-il lors de ce réveil ? 

Gn 1:3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.      

Gn 1:4 Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.

Gn 1:5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.   

(Livre de la Genèse)  

 

BM 12845. En ces jours, lorsque l’En Haut et l’En Bas furent [séparés], en ces nuits lorsque l’En Haut et l’En Bas furent [désassemblés], en cette année, lorsque les destins eurent été fixés…

(Eden, p.50, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre)

 

III-3. Les Ténèbres rayonnent la Lumière, et la Lumière laisse tomber un Rayon solitaire dans les Eaux, dans l'Abîme-Mère. Le Rayon traverse rapidement l'Oeuf Vierge il fait frissonner l'Oeuf Eternel, qui laisse tomber le Germe non éternel, qui se condense en l'OEuf du Monde.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Nous voyons que le livre de la Genèse, les tablettes sumériennes et les stances de Dzyan montrent l’idée de séparation de la lumière (ou jour) et des ténèbres (ou nuit). 

Le réveil du monde prend donc naissance avec l’apparition de la Lumière. À partir de ce moment, il y a un En Haut (la nuit ou les ténèbres) et un En Bas (le jour ou la lumière). 

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

IV. Apparition de l’Univers 

 

Le livre de la Genèse se poursuit ainsi : 

Gn 1:6 Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.      

Gn 1:7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 

Gn 1:8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.      

 

Ces phrases sont difficilement compréhensibles. 

Que signifie « séparer les eaux d’avec les eaux » ? 

Nous pouvons comprendre qu’il y a un « ciel » (mais qui peut dire de ce que ce terme exprime ?) avec des eaux au-dessous et au-dessus. 

 

Voyons ce que nous disent les tablettes sumériennes : 

Lorsque le Ciel, le dieu du vent et la demeure d’eau (divinité de l’abîme), créèrent le Ciel et la Terre.

(Grand traité d’astrologie, tablette 22, cité dans Eden, p.50, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Nous voyons que le Ciel (en faisant intervenir le vent et l’eau) a créé le Ciel et la Terre ! Qu’est-ce que cela signifie ? 

Le Ciel s’est-il créé lui-même ? 

 

Que nous disent les stances de Dzyan ? 

III-2. La Vibration se propage soudain, touchant de son Aile rapide tout l'Univers et le Germe qui réside dans les Ténèbres, les Ténèbres qui soufflent sur les Eaux sommeillantes de la Vie.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Tout comme dans les tablettes sumériennes nous retrouvons l’idée du vent (car les Ténèbres « soufflent » et le souffle est lié à l’élément « air » tout comme le vent) et de l’eau. 

Si nous superposons ces deux phrases, nous obtenons : 

 

Le premier Ciel dont il est question dans la tablette sumérienne serait-il lié aux Ténèbres et le deuxième à la Vie ? 

 

Cela nécessiterait que les Ténèbres se comportent comme un hologramme (chacune de ses parties contiendrait le tout). 

La Vie ne serait qu’une « partie » des Ténèbres, mais comme chaque partie est équivalente au « tout », elle comporterait la même essence que les Ténèbres dont elle est issue. 

 

La stance de Dzyan suivante nous laisse supposer la possibilité de cette idée : 

III-6.  La  Racine  de  la  Vie  était  en  chaque  Goutte  de  l'Océan  de l'Immortalité, et l'Océan était la Lumière Radieuse, qui était Feu, Chaleur et Mouvement. Les Ténèbres disparurent et ne furent plus ; elles disparurent dans leur propre Essence, le Corps de Feu et d'Eau, du Père et de la Mère.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Le  fait  que  la  « racine  de  la  vie »  soit  en  chaque  « Goutte  de l’Océan  de l’Immortalité »  montre  la nature  holographique  du  monde. Et le  fait  que  les Ténèbres disparurent dans leur propre essence ne fait que confirmer cette idée. 

 

Lorsque le livre de la Genèse indique que « Dieu appela l'étendue ciel. » (Gn 1:8), le « ciel » ne serait-il pas la « vie » en cours de manifestation dans les plans de matière ? 

Et qu’est-ce qui pourrait avoir une relation avec le « ciel » ? 

Ne serait-ce pas l’Univers ? 

 

La stance de Dzyan semble confirmer ce point : 

III-10.  Le  Père-Mère  tisse  une  Toile  dont  l'extrémité  supérieure est attachée à l'Esprit –la Lumière des Ténèbres-Unes– et l'extrémité inférieure à son ombre, la Matière. Cette toile est l'Univers, tissé avec les Deux Substances combinées en Une, qui est Svabhâvat.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Et lorsqu’il est écrit que Dieu « sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue »  (Gn 1:7) cela ne signifie-t-il pas  qu’il  y  a  un  côté  de  l’Univers  lié  à  l’Esprit  (l’En Haut des  tablettes sumériennes) et un autre lié à la Matière (l’En Bas des tablettes sumériennes) ? C’est du moins ce qui est écrit textuellement dans la stance III-10 que je viens de noter. Cette dernière indique que l'extrémité supérieure est attachée à l'Esprit et l'extrémité inférieure à son ombre, la Matière. 

Cette  stance  a  la  particularité  d’expliquer  les  phrases  de  la  Genèse qui  sont incompréhensibles par elles-mêmes. Elle fournit également des précisions sur ce que les tablettes sumériennes appellent En Haut et En Bas.

 

Nous avons vu que le premier « jour » de la Genèse correspond à l’arrivée de la Lumière (le « réveil » du monde). 

Le deuxième « jour » correspondrait alors à la création de la vie par le biais de la manifestation de l’Univers.

 

Est-ce que cela signifie que la terre ferme est créée à ce stade ?

Non, si l’on en croit la stance de Dzyan suivante : 

III-12. Alors Svabhâvat envoie Fohat pour durcir les Atomes. Chacun est une partie de la Toile. Réfléchissant "le Seigneur Existant par Lui-même", comme un Miroir, chacun devient, à son tour, un Monde.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.109, H.P. Blavatsky) 

 

Les  stances  de  Dzyan  ont  un  ordre  chronologique. Ce n’est qu’à partir de la stance  III-12 que Fohat (terme qui peut être décrit comme étant la « force vitale ») est envoyé pour durcir les atomes. Cela signifie donc qu’auparavant rien n’était tangible. 

 

La stance V-2 a une importance pour la compréhension de la formation des mondes de matière : 

V-2. … Fohat est le Coursier, et la Pensée le Cavalier. Il passe comme un éclair à travers les nuages de feu ; il fait Trois, Cinq et Sept Pas à travers les Sept Régions supérieures et les Sept inférieures. Il élève la Voix, appelle les Etincelles innombrables et les réunit.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.112, H.P. Blavatsky) 

 

Elle indique l’existence de « nuages de feu ». Et également, elle divise chaque côté de l’Univers en sept. Notre univers aurait-il sept « étages » ? Si oui, quels sont-ils ? Que représentent-ils ? 

Que savent les astronomes qui étudient la formation des astres (système solaire, étoiles, planètes, etc.) ? Ils remarquent qu’avant de prendre une forme physique et tangible, les astres passent par une phase nébulaire. Certaines nébuleuses  vont  former  des  systèmes  solaires  entiers  tandis que  d’autres  ne formeront qu’une seule étoile ou planète. 

Est-ce que cet état nébuleux ne serait pas « les nuages de feux » dont il est question dans la stance précédente ?  

 

La stance suivante qui parle de « Poussière de Feu » ou « Boule de feu » pourrait s’appliquer à une nébuleuse : 

VI- 4. … Comment Fohat les construit-il ? Il rassemble la Poussière de Feu. Il forme des Boules de Feu, passe à travers, et autour d'elles, leur infusant la vie, et il les met ensuite en mouvement les unes dans un sens, les autres dans un autre. Elles sont froides, il les réchauffe. Elles sont sèches, il les humecte. Elles brillent, il les évente et les refroidit.

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.113, H.P. Blavatsky) 

 

Maintenant, que pourraient être les sept « étages » dont notre Univers serait formé d’après cette stance ? 

La Doctrine ésotérique considère que le monde comporte sept degrés de densitésndifférents (appelés parfois « dimensions » ou « plans » dans certains écrits). Cela signifie qu’entre la matière ferme et le pur « Esprit » ou la pure « pensée », il y a sept degrés d’éthérisation différents. Cela  pourrait expliquer le découpage en « sept Régions » que suggère la stance précédente.  

 

Je précise que l’existence de différents degrés d’éther n’est pas uniquement une idée ésotérique ou issue des Traditions. 

La science a été obligée de l’admettre, car elle s’en sert concrètement dans ses équations mathématiques. 

Voici ce qu’écrit David Wilcock sur ce sujet 

« Le Dr Harold Aspden a constitué un incroyable corpus encyclopédique d'informations sur son site Web Energy Science. Depuis les années 1960, il a exploré l'idée que toute matière est créée à partir d'un éther, et il a conclu qu'il existe différents niveaux de densité ou d'épaisseur. Ces découvertes ont été générées par un remaniement des équations de Maxwell, qui sont encore utilisées dans les calculs destinés à concevoir et à construire les équipements électriques. Les équations de Maxwell supposent automatiquement qu'il y a un éther, et parce que cela fonctionne, personne ne les remet en question. Aspden fut le premier à se rendre compte qu'il pouvait réorganiser ces équations d'une manière logique et à conclure que cet éther devait avoir différents niveaux de densité. » 

(Investigations sur le champ de conscience unitaire, Tome 2, p. 237, David Wilcock, Ed. Ariane) 

 

Les  différentes  dimensions  (ou  densités)  de  l’existence  ont  donc  une base scientifique. La science ne découpe pas l’éther en sept, mais elle sait qu’il en existe plusieurs. Cela montre que l’idée développée par la Doctrine ésotérique est réaliste. 

 

Une conséquence de ces différents degrés d’éther est que lorsque la stance III-12 précise que « Svabhâvat envoie Fohat pour durcir les Atomes. » cela laisse supposer qu’il n’y aura pas qu’un seul durcissement (pour passer de l’état d’idée à l’état de matière ferme), mais sept (chaque niveau étant plus dense que le précédent et donc de plus en plus « dur » à chaque « étage » si on part du haut pour aller vers le bas). 

 

Comme dans ce document, je cherche à combiner les idées de la Genèse, des stances de Dzyan et des tablettes sumériennes, j’aimerai citer deux extraits d’un livre d’Anton Parks : 

Les Kadistu ne possédant pas les mêmes vibrations que la race Gina'abul, la majorité d'entre eux n'a jamais pu évoluer dans les mêmes dimensions que nous. Parmi les Gina'abul, seules certaines Amasutum possédaient, parait-il, la capacité de se mouvoir dans la quatrième dimension, mais pas au-delà.

(Le Secret des Étoiles Sombres, p.302, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Les Kadistu sont les Élohim de la Bible, c'est-à-dire les Anges de "Dieu" (de la source originelle). Ils vivent dans les dimensions supérieures et très peu d'entre eux peuvent se mouvoir dans la troisième dimension. 

(Le Secret des Étoiles Sombres, p. 445, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Les tablettes sumériennes semblent donc ne pas contredire l’idée qu’il existe plusieurs degrés de densité (ou dimensions) et que tous les êtres n’évoluent pas au même « étage ». Par contre Anton Parks ne parle pas de sept niveaux de densité. 

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

V. Apparition du règne minéral et végétal 

 

Le livre de la Genèse se poursuit ainsi : 

Gn 1:9 Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.

Gn 1:10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. 

Gn 1:11 Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant  de  la  semence,  des  arbres fruitiers  donnant  du  fruit  selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.

Gn 1:12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon  son  espèce,  et  des  arbres donnant  du  fruit  et ayant en  eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.      

Gn 1:13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.      

 

Le « sec » pourrait donner l’idée de l’apparition du monde minéral tandis que la « verdure » et « l’herbe » pourraient parler de l’apparition du règne végétal. Cette idée se retrouve dans les tablettes sumériennes ainsi que dans les stances de Dzyan : 

AO 6715 : La sainte Terre possédait une surface verdoyante, elle s’était faite éclatante pour le pur Ciel. Et Ciel, sublime firmament, consomma le mariage avec  Terre  spacieuse : il lui déversa ainsi (en son sein) la semence des vaillants Arbre et Roseau. Terre, telle la vache parfaite, se trouva imprégnée de la riche graine du Ciel. La Terre donna elle-même une naissance heureuse aux plantes de vie. Joyeusement, la Terre produisit l’abondance.

(Eden, p.50, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

VII-5. L'Étincelle est suspendue à la Flamme par le fil le plus délié de Fohat. Elle voyage à travers les Sept Mondes de Mâyâ. Elle s'arrête dans le Premier, et y est un Métal et une Pierre ; elle passe dans le Second, et voilà – une Plante...

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.115, H.P. Blavatsky) 

 

Tout cela laisse supposer que le troisième « jour » de la Genèse correspond à l’apparition du règne minéral et végétal. 

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

VI. Influence de la Lune et du Soleil 

 

Le livre de la Genèse se poursuit ainsi : 

Gn 1:14 Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;      

Gn 1:15 et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.      

Gn 1:16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.      

Gn 1:17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,      

Gn 1:18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.

Gn 1:19 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour. 

 

Quels sont les deux luminaires dont il est question ci-dessus (Gn 1:16) ? 

L’un préside au jour et l’autre à la nuit. 

N’est-ce pas le Soleil qui préside le jour et la Lune qui préside la nuit ? 

 

Ce paragraphe explique qu’en plus de l’apparition de ces deux « luminaires » 

Dieu fit aussi les étoiles ! 

Des propos semblables sont donnés dans une tablette sumérienne : 

« Lorsque le Ciel, le dieu du vent et la demeure d’eau, créèrent le Ciel et la Terre, ils voulurent rendre patents les signes (astrologiques) : ils établirent donc les Stations et instituèrent les positions des astres ; ils désignèrent les étoiles et leur allotirent leurs trajectoires ; ils dessinèrent à leur propre image, les étoiles en constellation. Ils mesurèrent la durée du jour et de la nuit ; ils créèrent le mois et l’année ; »

(Extrait du Grand traité d’astrologie chaldéenne, tablette 22, cité dans Eden, p.51, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Une stance de Dzyan parle des constellations sous le terme d’ « Animaux Sacrés » : 

« IV-3. (…) Et de l'Homme Divin émanèrent les Formes, les Etincelles, les Animaux Sacrés et les Messagers des Pères Sacrés contenus dans les Saints Quatre. »

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.111, H.P. Blavatsky) 

 

L’idée que les « Animaux Sacrés » représentent les constellations est confirmée par Platon qui associe le terme d’ « animaux divins » à des astres se mouvant dans le ciel : 

« Chacun de ces animaux divins reçut deux mouvements: (…) C’est dans le même motif que furent formés les astres qui ne ont point errants, animaux divins et immortels, qui persévèrent toujours dans un même mouvement autour d’un même point. »

(Platon, Timée ou De la nature) 

 

Mais qu’est-ce que tout cela signifie ? 

Auparavant nous avons vu que le monde minéral et végétal avait déjà été créé. Le fait de dire que la « Terre possédait une surface verdoyante » pouvait laisser supposer que cela se passait sur la Terre ferme telle que nous la percevons de nos jours. Mais si c’est le cas, les propos actuels de la Genèse sont parfaitement incompréhensibles. 

Pourquoi ces constellations, la Lune et le Soleil ne font leur apparition que maintenant ?

 

La seule manière (à ma connaissance) de donner du sens à ces propos est de considérer que la vie minérale et végétale dont il a été question précédemment a pris  forme  dans  les  plans  de  densité  différents  de ceux  dont  il  est  question présentement. 

Tout prend forme à partir des plans les plus hauts (les plus éthérés) et descend progressivement dans les plans les plus bas (les plus denses). 

La vie minérale et végétale peut donc exister dans un plan pendant qu’un autre (situé un cran plus bas) commence à peine à se manifester. Cela signifie que des étoiles peuvent commencer à prendre forme dans un plan pendant que le plan qui  lui  est  supérieur  comporte  ces  mêmes  étoiles avec  de  la  vie  minérale et végétale. 

 

Nous voyons aussi qu’il est indiqué que les luminaires seront des « signes pour marquer les époques, les jours et les années ». Cela semble parler du « temps ». 

Est-ce que cela signifie qu’avant cette période le temps n’existait pas ? 

Ou du moins que dans les plans de densités dans  lesquels on se trouvait auparavant le temps n’avait pas la même réalité que celle que nous lui donnons aujourd’hui (comme c’est le cas dans le monde quantique par exemple) ? 

Ne voulant pas me disperser dans mes propos, je ne répondrais pas à cette question dans ce document. Mais cela ne signifie pas que cette question n’a pas d’importance ! 

 

Nous pouvons retenir du quatrième jour de la Genèse que c’est à partir de ce moment que la Lune et le Soleil vont avoir une influence sur l’humanité, car ils sont dorénavant considérés comme des « luminaires ».

Cela peut laisser supposer que ce n’était pas le cas auparavant. Est-ce qu’il n’y avait aucune étoile ayant de l’importance auparavant ou y en avait-il d’autres ?

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

VII. Apparition des animaux 

 

Le livre de la Genèse se poursuit ainsi : 

Gn 1:20 Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.

Gn 1:21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.

Gn 1:22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.      

Gn 1:23 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.  

 

Le cinquième « jour » de la Genèse semble consacrer à l’apparition des animaux liés à l’élément Eau et Air (poissons, oiseaux). 

Tandis que les animaux liés à l’élément Terre apparaissent le « jour » suivant :

Gn 1:24 Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.      

Gn 1:25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 

 

Une tablette d’argile citée par Anton Parks s’exprime en ces termes : 

« CT 13-34 : « Lorsque les grands dieux, réunis en leur conseil, eurent créé [le Ciel et la Terre], formé l’Azur, consolidé le sol, ils mirent au jour les animaux… » 

(Eden, p.52, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

La  stance VII-5 que j’ai partiellement cité dans le chapitre précédent parle également de la venue des animaux après les minéraux et végétaux : 

« VII- 5. L'Étincelle est suspendue à la Flamme par le fil le plus délié de Fohat. Elle voyage à travers les Sept Mondes de Mâyâ. Elle s'arrête dans le Premier, et y est un Métal et une Pierre ; elle passe dans le Second, et voilà – une Plante ; la Plante tourbillonne à travers sept changements et devient un Animal Sacré... » 

(La Doctrine Secrète, Intégrale, p.115, H.P. Blavatsky) 

 

Et  cette  stance  a  même  deux  significations,  car  nous  avons  vu  que le terme « Animal Sacré » pouvait être employé pour définir les constellations (signes du zodiaque représentés par des animaux). H.P. Blavatsky écrit que « quelques Cabalistes voient en eux les prototypes des animaux » (La Doctrine Secrète, Intégrale, p.115, H.P. Blavatsky) 

Mais  laissons  de  côté  ce  commentaire dans la présente étude, car sinon cela risque d’embrouiller fortement les  propos. Il faut juste savoir que  tout texte occulte a plusieurs significations. Cela n’a rien d’anormal, car c’est « la norme ».

 

Concernant le texte de la Genèse, je ferai remarquer que les animaux arrivent après que la Genèse parle de la Lune en tant que « luminaire ». Si elle n’en a pas parlé avant, cela a peut-être une importance. 

Si c’est le cas, laquelle ? 

 

J’invite toutes les personnes intéressées à répondre à cette question à lire le livre L’origine secrète de la vie où le schéma suivant est expliqué en détail. 

 

 

Nous y voyons l’évolution de la vie à travers les règnes de la nature qui sont liés chacun à une chaîne planétaire différente (qui peuvent être associées à des systèmes solaires). 

Nous voyons que l’importance de la Lune a lieu durant la troisième chaîne planétaire. Le monde minéral et végétal a donc pris naissance avant cette période. Cela peut expliquer pourquoi la Genèse parle du monde minéral et végétal avant de parler de l’importance de la Lune. 

Nous y voyons aussi que le règne animal est lié à la chaîne de la Lune. Si la 

Genèse a parlé de l’apparition des animaux après avoir parlé de la Lune, ce n’est donc peut-être pas un hasard ou une coïncidence… 

Nous voyons également dans ce schéma que le règne humain apparait dans la chaîne planétaire suivante. Et c’est ce dont il va être question dans le chapitre suivant… 

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

VIII. Apparition de l’humanité 

 

Le livre de la Genèse se poursuit ainsi :   

Gn 1:26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.      

Gn 1:27   Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.      

Gn 1:28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Gn 1:29 Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.

Gn 1:30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.      

Gn 1:31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour. 

 

C’est ainsi que se termine le chapitre 1 du livre de la Genèse. Et c’est donc sur les commentaires de ces paragraphes que je vais terminer ce document. En suivant l’ordre chronologique de la Genèse, il y a donc apparition du règne minéral, puis végétal, puis animal et ensuite arrivée de l’homme. 

Une même idée se retrouve dans la stance de Dzyan VIII-5 (que j’avais partiellement citée dans les chapitres précédents, mais que je vais dorénavant citer dans son intégralité) : 

« VII- 5. L'Étincelle est suspendue à la Flamme par le fil le plus délié de Fohat. Elle voyage à travers les Sept Mondes de Mâyâ. Elle s'arrête dans le Premier, et y est un Métal et une Pierre ; elle passe dans le Second, et voilà – une Plante ; la Plante tourbillonne à travers sept changements et devient un Animal Sacré. Des attributs combinés de ce qui précède, Manu, le Penseur, est formé. Qui le forme ? – Les Sept Vies et la Vie Une. Qui le complète ? – Le Quintuple Lha. Et qui perfectionne le dernier Corps ? – Le Poisson, Sin et Soma... » 

(Doctrine Secrète Intégrale, p.115, H.P. Blavatsky) 

 

Il  y  est  distinctement  expliqué  que  le  Penseur  (l’humanité  « pensante » naissante) est passé successivement par le règne minéral (Métal, Pierre), végétal (Plante) et animal. 

Comparons  maintenant  des  propos  tirés  du  livre  de  la  Genèse,  des tablettes sumériennes et des stances de Dzyan et voyons où cela nous mène… 

« Gn I:27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. »

(La Genèse) 

 

« …elle (Tiamat) a vêtu d’épouvantes des dragons furieux, les a changés de splendeur et faits pareils aux dieux. » 

(Enûma Elis, tablette 3, lignes 85-86 cité dans Eden, p.53, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

« VII-7. "Voilà ta Roue actuelle, dit la Flamme à l'Étincelle. Tu es moi-même, mon image et mon ombre. Je me suis vêtue de toi, et tu es mon Vâhan jusqu'au Jour "Sois Avec Nous", où tu redeviendras moi-même et d'autres, toi-même et moi". Alors les Constructeurs, s'étant revêtus de leur première Enveloppe, descendent sur la Terre rayonnante, et règnent sur les Hommes – qui sont eux-mêmes... » 

(Stance de Dzyan, citée dans La Doctrine Secrète, Intégrale, p.111, H.P. Blavatsky) 

 

Nous pouvons constater que tous font référence au fait que les Hommes sont à l’image de ce qui les a amenés à la vie. 

 

Remarque : 

« Image » ne doit pas être prise dans le sens d’ « identique », mais plutôt comme une « ombre » (terme donné dans la stance VII-7 de Dzyan). J’ai développé ce point avec insistance dans le livre L’origine secrète de la vie, car  il  est important. Mais comme cela sort du sujet d’étude de ce présent document, je m’abstiendrais d’en reparler. 

 

L’extrait fourni par Anton Parks fait référence à des « dragons furieux » et indique qu’ils ont été « faits pareils aux dieux ». 

Nos « parents » (nos « Dieux » dont nous sommes l’image ou l’ombre) sont-ils des dragons furieux ? 

Il est probable que ce soit le cas. C’est du moins l’avis de nombreux auteurs qui font référence à notre origine « reptilienne » dont notre cerveau reptilien (nom qui n’a pas été donné par hasard !) en est un « souvenir ou héritage lointain ». Mais  dans  ce  cas,  comment  expliquer  les  stances  suivantes  qui parlent de Dragon de Sagesse ? 

III-7. « Vois, ô Lanou, l'Enfant Radieux des Deux, la Gloire resplendissante sans pareille : l'Espace Brillant, Fils de l'Espace Obscur, qui émerge des Profondeurs des grandes Eaux Sombres. C'est Oeaohu, le plus Jeune, le ***. Il resplendit comme le Soleil. Il est le Dragon de Sagesse, Flamboyant et Divin ; l'Eka 161 est Chatur, et Chatur s'approprie Tri,  et l'Union  produit  le Sapta, en qui sont les Sept qui deviennent le Tridasha, les Armées et les Multitudes. Vois-le, relevant le Voile et le déployant, de l'Orient à l'Occident. Il cache ce qui est en Dessus, et laisse voir le Dessous comme la Grande Illusion. Il désigne leurs places aux Etres Lumineux, change le Dessus en une Mer de Feu sans rivages, et change l'Un Manifesté en les Grandes Eaux. »

(Stance  de  Dzyan,  citée  dans  la  Doctrine  Secrète  Intégrale,  p.111, H.P. Blavatsky) 

 

V-1. « Les Sept Primordiaux, les Sept Premiers Souffles du Dragon de Sagesse,  produisent  à  leur  tour,  de leurs  Souffles  Giratoires  Sacrés, le Tourbillon Ardent. »

(Stance  de  Dzyan,  citée  dans  la  Doctrine  Secrète  Intégrale,  p.112, H.P. Blavatsky) 

 

En lisant ces deux extraits, nous semblons comprendre que notre origine provient de « dragon de sagesse » alors que précédemment la tablette d’argile citée par Anton Parks parle de « dragons furieux ». 

 

Qui a raison ? 

 

Mon avis est que ces tous deux ont raison, car ils ne parlent pas du même dragon.  

 

Pour bien comprendre ce sujet, il faut avoir en tête la symbolique rattachée au serpent. Avant de fournir ma compréhension du sujet, je vais donner quelques extraits de ce qui s’écrit sur ce sujet. Lorsque quelques-unes de ces prêtresses échouèrent avec les Annuna sur Terre, elles ne pactisèrent pas systématiquement avec ces derniers. N'est-ce pas là l'épisode que l'on retrouve dans le jardin de la Genèse où Enki (le Serpent) au service de l'ordre patriarcal Gina'abul se retrouve à initier clandestinement  les A-DAM, "les troupeaux colonisés" à l'aide d'étranges femelles dénommées Lilith ? 

(Le Secret des Étoiles Sombres, p.461, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Dans la mythologie égyptienne, Kneph, le Dieu Eternel non révélé, est représenté par un serpent, emblème de l'éternité, enroulé autour d'une urne remplie d'eau au-dessus de laquelle il lève la tête pour la couver de son souffle. 

(Isis dévoilée, p.215, H.P. Blavatsky) 

 

« SERAPHIM (héb.). Des êtres célestes décrits par Isaïe (VI., 2,) comme ayant la forme humaine avec l'addition de trois paires d'ailes. Le mot hébreu est ShRPIM, et en dehors de l'exemple ci-dessus, est traduit par serpents, et il est relié à la racine verbale ShRP, consumer. Ce mot est utilisé pour serpents dans les Nombres et le Deutéronome. Moïse, dit-on, a dressé dans le désert un ShRP ou Seraph d'Airain comme un modèle. Le brillant serpent est aussi utilisé comme emblème de la Lumière. (…) » 

(Glossaire théosophique, H.P. Blavatsky) 

 

Quel est donc le caractère réel de tous ceux qui combattirent à leurs côtés (Asouras) ? Ce sont : 

(…)

"Puis  viennent  les  Nagas,  les  Sarpas,  Serpents  ou  Séraphins. Ceux-ci aussi, dévoilent leur caractère par le sens caché de leur glyphe. Dans la Mythologie, ce sont des êtres semi-divins, ayant une figure humaine et une queue de dragon. Ce sont donc indubitablement les Séraphim Juifs (comparez avec Sérapis, Sarpa, Serpent) ; le singulier de Séraphim est Saraph, "brûlant, ardent". L'angélologie chrétienne et juive établit une distinction entre les Séraphim et les Chérubim ou Chérubins, qui viennent au second rang ; au point de vue ésotérique et Cabalistique, ils sont identiques, Chérubim n'étant que le nom des images ou portraits d'une quelconque des divisions des Légions célestes. Or, ainsi que nous l'avons déjà dit, Dragons et Nagas étaient les noms donnés aux Initiés-ermites, en raison de leur grande Sagesse et de leur grande Spiritualité et parce qu'ils vivaient dans des cavernes. 

(Doctrine Secrète Intégrale, p.1673, H.P. Blavatsky) 

 

PathFinder et Silver Star, Cherokee : 

"Les symboles galactiques ont une double interprétation, en tant que Loi Universelle et en tant que Loi Spirituelle. (…) "Le Serpent à sonnettes Diamondback (Quetzalcoatl, Kulkulkan) nous demande de l'inviter en nous pour transmuter le faux ADN. Chacun peut devenir Christ, Quetzalcoatl. Soyez en équilibre avec les êtres élémentaux de la terre, de l'air, de l'eau, du feu, de l'éther, de la manna et vibration." 

(http://site.ifrance.com/amerindiens5/Les_Nations_des_Etoiles.htm) 

 

Ces  citations  montrent  le  serpent  ou  dragon  sous  l’image  d’instructeur de l’humanité. C’est donc une vision « positive » du serpent. 

Par contre il y a aussi une autre « face » rattachée à la symbolique du serpent. 

Les dragons nommés Müsgir par Anton Parks dans ses ouvrages sont loin d’être « gentils ». Ils incarnent le « mal » dans toute sa splendeur. 

Lorsque  les  gnostiques  parlent  du  Dragon,  ce  n’est  jamais  pour  faire un « compliment » : 

“Ouvrant ses yeux, il (l’Archonte Dragon) vit une vaste quantité de matière sans limite (disséminée dans les bras galactiques) et il devint arrogant et dit : 'C’est moi qui suis Dieu (le seul Dieu de ces régions) et il n’en existe pas d’autres'”.

(Hypostase des Archontes. 94:20) 

 

Il est dit que l’Archonte Dragon est aveugle (en Copte Bille), il ne peut donc percevoir ni le Plérome, ni Sophia. “Les Archontes se caractérisent par une incapacité à percevoir le monde spirituel”.

(Gilhus, La Nature des Archontes. Page 17)

(extraits cités dans http://www.liberterre.fr/metahistoire/enigme-extra-terrestre/revealien.html) 

 

Les  propos  de  David  Icke  concernant  les  Reptiliens  montrent  aussi qu’ils incarnent le « mal ». 

Alors comment se fait-il qu’un même terme puisse avoir deux significations aussi contradictoires ? 

Nous pouvons avoir un début de réponse à cette question à travers la citation suivante : 

Eliphas Lévi, le magicien moderne, décrit la lumière astrale dans la phrase suivante :

"Nous avons dit que, pour acquérir la puissance magique, deux choses sont nécessaires : dégager sa volonté de toute servitude et l'exercer en la contrôlant." 

"La volonté souveraine est représentée dans nos symboles par la femme qui écrase la tête du serpent et par l'ange radieux qui terrasse le dragon qu'il tient sous son pied et sous son glaive. Le grand agent magique, le double courant  de  lumière,  le  feu  vivant  et  astral  de  la  terre  a été représenté, dans les anciennes théogonies, par le serpent à tête de taureau, de bélier ou de chien. C'est le double serpent du Caducée, c'est le vieux serpent  de  la  Genèse,  mais  c'est  aussi  le  Serpent  d'airain de Moïse, enroulé  autour  du  tau, c'est-à-dire  le  lingha  générateur. C'est aussi le bouc des sorcières du Sabbat et le Baphomet des Templiers, c'est le Hylé des gnostiques, c'est la double queue du serpent qui forme les pattes du coq solaire de l'abraxas et, enfin, c'est le Diable de M. Eudes de Mirville. 

Mais c'est réellement la force aveugle que les âmes doivent conquérir pour se  libérer  elles-mêmes  des liens  de  la  terre  car  si  leur volonté  ne les délivre  pas  "de  cette  fatale  attraction,  elles  seront entraînées dans le courant par la force qui les a produites et elles retourneront au feu central et éternel." 

(Isis dévoilée, p.221, H.P. Blavatsky) 

 

Un passage important de cette citation est le fait de devoir « dégager sa volonté de toute servitude et l'exercer en la contrôlant. ». Et pour atteindre cet objectif, il faut « écraser la tête du serpent » et « terrasser le dragon ». 

Un autre passage important est celui qui parle du « double serpent du Caducée »

Qu’est-ce que cela signifie ? 

Lorsque le serpent est représenté sur le caducée, il y en a toujours deux qui se font face :

Le serpent a donc en lui une nature « double ». Il incarne la dualité dans toute sa splendeur.  

 

Voyons ce que dit Alice Bailey à propos de la symbolique du serpent :

Dans le Jardin d'Eden, comme nous le savons, le serpent tendit la pomme à Eve ; avec le don de cette pomme et son acceptation, vint la connaissance du bien et du mal. C'est un mode symbolique de raconter l'histoire de l'apparition du mental et la manière dont il commença  à fonctionner dans la créature primitive qui n'était ni animale, ni strictement humaine. Avec l'arrivée du mental vint la connaissance de la dualité, de l'attirance des opposés, de la nature de l'âme qui est le bien et de la nature de la forme qui est le mal si elle retient l'âme et entrave sa pleine expression. Elle n'est pas le mal en soi. 

(Les travaux d'Hercule, p.53, Alice Ann Bailey) 

 

« L'histoire relate aussi que, lorsqu'il [Hercule] était au berceau, il tua deux serpents, accentuant ainsi la dualité. 

Si nous étudions le symbolisme du serpent, nous voyons qu'il y a trois serpents : le serpent de la matière, celui de l'illusion et celui de la sagesse. Ce dernier n'est découvert que lorsque les deux autres ont été tués. »

(Les travaux d'Hercule, p.19, Alice Ann Bailey) 

 

La dualité semble donc liée à l’apport du mental à l’humanité. C’est ce mental qui a transformé l’homme-animal en homme-pensant. 

J’aimerai citer un extrait d’un livre d’Anton Parks :  

« Les Gina'abul ne sont pas des êtres humains tels que pourrait le concevoir l'idéologie humaine avec sa compréhension restreinte qui considère le genre humain seul qualifié à raisonner. Chez les Gina'abul, les femmes sont des femelles et les hommes des mâles. »

(Le Secret des Étoiles Sombres, p.110, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Cela  signifie  que  dans  les  écrits  d’Anton  Parks  il  y  a  deux  catégories d’humanité. Une qui est capable de penser (l’homme-pensant) et l’autre qui ne l’est pas (l’homme-animal, d’où la terminologie employée de mâle et femelle à la place d’homme et femme). 

La Doctrine Secrète d’H.P. Blavatsky fait également la différence entre ces deux catégories  d’humanité (tout en  précisant  que  c’est  l’apport  du  mental  qui a transformé l’homme-animal en homme-pensant).

 

L’ « effet de bord » de ce changement a été l’apparition de la dualité. 

Alice Bailey explique également qu’il y a trois serpents et qu’il faut en tuer deux 

pour découvrir le troisième (celui de la Sagesse). 

Cela ne signifie pas qu’il faut aller tuer tous les serpents « physiques » qui se trouvent dans nos régions ! 

Par  contre  le  « serpent  de  l’illusion »  doit  être  terrassé  par  le  « dragon de sagesse » pour que nous puissions ascensionner… 

 

Je  viens  de  présenter  ci-dessus  une  explication  représentant  l’essence de la symbolique  du  serpent. Tout  symbole  a  une  représentation abstraite (son essence) et une autre plus concrète (accessibles par nos sens). Alors concrètement, dans notre histoire, que s’est-il passé avec ces êtres connus sous le nom de « Reptiliens » ? 

 

Pour répondre à cette question, je dois sortir du cadre de l’étude du texte de la 

Genèse et donner ma propre vision des évènements.  

Je pense qu’un début d’explication est fourni par la stance de Dzyan suivante :

VI-5. « A la Quatrième [Ronde], les Fils reçoivent l'ordre de créer leurs Images : Un Tiers refuse. Deux obéissent. 

La Malédiction est prononcée. Ils naîtront dans la Quatrième [Civilisation] ; ils souffriront et causeront de la souffrance. C'est la Première Guerre. »

(Stance  de  Dzyan,  cité  dans  la  Doctrine  Secrète,  Intégrale,  p.114, H.P. Blavatsky)

 

Je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà écrit dans le livre L’origine secrète de la vie. Je préciserai juste que suite à l’apport du mental à l’humanité, cela a créé des guerres (ces fameuses « guerres dans le Ciel » dont parlent les Traditions).  

 

Mon idée est que les Reptiliens sont issus de la constellation du Dragon (qui ne porte pas son nom « par hasard » !).

Les propos suivants d’Anton Parks semblent ne pas contredire mon idée : 

Nous savons tous que le berceau originel de notre race provient d'Usu (la constellation du Dragon) et que les Usumgal furent créés par les grands Kingu, les Kingu-Babbar (Kingu albinos), en des temps tellement lointains qu'ils sont perdus dans la mémoire égocentrique de tes Kuku (ancêtres).

(Le Secret des Étoiles Sombres, p. 216, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Ils sont issus de chaînes planétaires précédentes. Ils sont donc très évolués par rapport à notre humanité naissante. Pour prendre une image avec notre système scolaire, ils sont à l’université tandis que notre humanité est à l’école primaire ! Ils sont très intelligents (ce mot pouvant être appliqués à ceux qui font le mal tout comme à ceux qui font le bien). Et ils sont très doués pour utiliser  cette intelligence à « manipuler » l’humanité. 

 

Les satyres ou gargouilles qui recouvrent les églises sont des souvenirs lointains des premières formes prises par les Reptiliens. 

Je pense que les citations suivantes ne feront qu’appuyer mes propos :

Nous descendîmes du Gigirlah, accueillis par des Musgir [Dragon] de différents types, tous aussi hideux les uns que les autres (nous pouvons les rapprocher des nombreuses gargouilles qui hantent les églises et les cathédrales et les y assimiler).

(Le Secret des Étoiles Sombres, p. 309, Anton Parks, Ed. Nouvelle Terre) 

 

Les innombrables traditions qui existent au sujet de Satyres, ne sont pas des fables, mais rappellent une race éteinte d'hommes-animaux.

(Doctrine Secrète, Intégrale, p.1342, H.P. Blavatsky) 

 

« Normalement » (cela signifie dans un cycle d’évolution classique) l’apport du mental ne se fait que lors de la cinquième Ronde ou chaîne planétaire (voir le livre L’origine secrète de la vie pour plus de détail sur ce sujet). 

« Suivant le cours de la loi naturelle, un homme ne devrait pas devenir un Etre Septénaire parfait avant la Septième Race de la Septième Ronde. Pourtant il possède en lui tous ces principes à l'état latent depuis sa naissance. Il n'est pas non plus conforme à la loi d'évolution que le Cinquième Principe (Manas [Mental]) reçoive son complet développement avant la Cinquième Ronde [chaîne planétaire]. Tous les intellects ainsi développés prématurément (sur le plan spirituel) dans notre Race, sont anormaux ; … »  

(La Doctrine Secrète, Intégrale, p.1207, H.P. Blavatsky) 

 

Dans notre cycle d’évolution, il a eu lieu en avance (à la quatrième Ronde).

Ces Reptiliens qui manipulent l’humanité sont ceux qui sont appelés « dragons furieux » par Anton Parks. 

Les « Dragons de Sagesse » (instructeurs de l’humanité, êtres spirituellement éveillés) sont venus apporter la soi-conscience à l’humanité en avance pour qu’elle  puisse avoir les moyens de se  sortir elle-même  de cette manipulation. 

En faisant cela, ils se sont « rebellés » contre l’ « ordre établi » (car normalement cet apport de soi-conscience aurait du attendre la Ronde suivante). C’est pourquoi ces derniers sont appelés « Rebelles » dans les textes bibliques. Ils sont venus aider l’humanité, mais comme ils ont fait cela « sans permission », ils sont considérés comme s’étant rebellés et incarnent donc le « mal » dans des textes religieux. 

 

Selon H.P. Blavatsky :  

« les Divins "Rebelles" - appelés par les Juifs positifs qui matérialisent tout, les Nasash ou "Dépouillés" préfèrent la malédiction de l'incarnation et les longs cycles  d'existences  et  de  renaissances terrestres, plutôt que de voir, même en état inconscient, des êtres qui évoluaient, sous forme d'Ombres, du sein de leurs Frères, en vertu de l'énergie semi-passive de leurs Créateurs trop spirituels

(La Doctrine Secrète, Intégrale, p.1319, H.P. Blavatsky) 

 

Sans cet apport de la soi-conscience, l’humanité aurait continué à errer dans l’inconscience la plus totale (en tant qu’homme-animal). Et elle aurait servi d’esclaves dociles aux Reptiliens. 

Lorsqu’Anton Parks compare dans les livres Adam (l’humanité) à des « animaux-esclaves », il a tout à fait raison dans la mesure où l’humanité n’avait pas de soi-conscience. 

Par contre, l’apport de la soi-conscience à l’humanité l’a fait sortir de cet état homme-animal pour le faire devenir un homme-pensant.  Depuis ce moment (qui a eu lieu il y a 18 millions d’années d’après la Doctrine Ma  compréhension  de cette  phrase  est  que  les Amasutum  incarnent  les  êtres venus apporter le « mental » à l’humanité, car c’est ce dernier qui, en fournissant la soi-conscience, permet de relier les plans de matière (le Grand Bas) aux plans supérieurs (le Grand Haut).  

 

––––––––––––––––––––––––––––––

 

IX. La « chute » de l’humanité 

 

Au cours de cet exposé, j’ai cherché à montrer une explication possible des textes de la Genèse et je voudrai maintenant rendre compréhensible ce que l’on appelle la « chute » de l’humanité. 

 

H.P. Blavatsky s’exprime en ces termes : 

« Il y a plus d'une interprétation, parce qu'il y a sept clefs au mystère de la "Chute". De plus, il y a deux "Chutes" dans la Théologie : la rébellion des Archanges et leur "Chute", puis la "Chute" d'Adam et d'Eve. » 

(Doctrine Secrète, Intégrale, p.1054, H.P. Blavatsky) 

 

Les Archanges ont « chuté » d’après les écrits de la Bible car ils sont venus aider l’humanité alors que ce n’était pas encore l’heure (si l’évolution « normale » de la vie avait été respectée)… 

Libre à chacun de décider si cette chute est vraiment « une chute » ou un « bien être » pour l’humanité… 

 

Adam et Eve ont chuté car ils ont acquis la soi-conscience (conscience de leur identité) grâce à l’apport du mental fourni par les Archanges « rebelles » (avant cet apport ils vivaient dans une totale inconscience. Ils n’avaient donc aucune conscience de ce dont ils étaient l’objet). 

 

Source : L’Origine secrète de la vie - Didier Salvignol